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Sans fausse note

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La jeune chanteuse a participé à l’événement Draw Night, mercredi dernier, à Grand-Baie La Croisette.

Elle parle à cent à l’heure, fourmille de projets, pétille de vie. Autant donc dire que tout roule pour la chanteuse qui respire la confiance. Retour sur une vie… tout en musique !

«On peut tout faire par passion… Et il faut toujours se donner les moyens de réaliser ses rêves !» Tout le petit bout de femme se résume en ces quelques mots. Du plaisir, Sabrina Simiette en prend au moins autant dans la vie lorsqu’elle est sur scène, qu’elle en donne à ceux qui l’écoutent quand elle chante.

Car la jeune femme c’est surtout une voix. Celle de La rivière Tanier dont la reprise, il y a plusieurs années, avait eu beaucoup de succès. C’est aussi celle qui avait beaucoup fait parler d’elle avec son single Nomad, et qui est aussi connue pour sa participation sur l’album Seggae Experience ou encore comme ayant été l’une des voix du groupe Firehawks, qu’on ne présente plus. Mais la jeune femme est surtout celle qui était repartie en 2002 avec le prix du Meilleur espoir féminin lors des Kora Awards en Afrique du Sud, événement qui sacre les meilleurs artistes des pays africains. Bref, voilà une jeune femme qui très vite su se faire un nom dans le monde de la chanson.

Mais voilà, il y a 10 ans, elle choisit de ralentir, de donner une nouvelle dimension à sa vie, pour aller «vivre de nouvelles aventures». Et c’est à Londres qu’elle a vécu ses autres vies, non sans difficulté mais où elle a toujours donné le meilleur d’elle-même pour se compléter, devenir la femme «épanouie», comme elle se décrit aujourd’hui, maintenant de retour dans son pays natal pour renouer avec le grand amour de sa vie : la musique.

à travers ses chansons, «empreintes de spiritualité», d’inspiration style fusion, la chanteuse surprend, ne cache rien, se raconte, dévoile une sensibilité exacerbée, un ego un peu méli-mélo… Mais c’est toujours, précise-t-elle, une grande envie de bien faire qui la motive : «Du moins j’essaye, en tout cas je fais de mon mieux et je fais ce que j’aime le plus.»

Légère comme un sanglot, vivante comme un rire, c’est à La Croisette, à Grand-Baie, mercredi dernier, qu’elle a choisi de renouer avec la scène locale, qui précise-t-elle, lui a permis, il y a très longtemps, de faire ses preuves.

«C’est toujours un plaisir de chanter chez soi, de faire ce qu’on aime en étant dans son élément», nous dit celle qui est fière de sa participation à l’événement qui a clôturé l’opération Shop & Win dans ce haut lieu du shopping situé dans le nord du pays.

Toujours aussi passionnée, expansive et gonflée à bloc, celle qui préfère parler musique au lieu de s’épancher sur ses états d’âme, a maintenant un objectif clair et net : relever le pari de lancer son album… et mettre le paquet pour la sortie de l’opus dont les titres de ses chansons sont déjà prêts.

Des tranches de vie

Car, pendant son intermède de 10 ans dans son pays d’adoption, elle a suivi des cours et a travaillé au Framework for foundation stage (every child matters), une période durant laquelle l’artiste s’est attelée à découvrir d’autres facettes d’elle-même : «Je travaillais avec des enfants et je participais à leur épanouissement. Ce fut une très belle expérience. J’en garde de bons souvenirs qui m’ont transformée à jamais.»

Pesant chacun de ses mots, la jeune femme se dit heureuse de s’être offert cette petite parenthèse enchantée au pays de Sa Majesté : «Ce sont des tranches de vie qui forgent une personne.» Lorsque les traits de son visage sont au repos (autant dire presque jamais), on devine derrière la pétillante Sabrina, une jeune femme qui s’accroche à ses projets : «Je suis de retour avec la certitude d’aller jusqu’au bout, même si je reconnais que les choses ne sont pas très faciles à Maurice pour les artistes.» Les pieds bien sur terre, elle a foi en l’avenir. Elle tient d’ailleurs à remercier Corine, Marlinda, son frère Elvis, Jazzy Ricka mais aussi Damien Elisa et Menwar, qui ont, dit-elle, cru en elle.

Quoi qu’il arrive, avec ses morceaux – Bondie mo solei (le titre de son prochain album d’ailleurs), Gate (un titre qu’elle dédie à «une personne très spéciale»), Fam palabres, Espoir et Unity –, elle ne souhaite qu’une chose aujourd’hui : passer à la vitesse supérieure, sans avoir peur des obstacles et autres sacrifices pour donner vie à ses envies, écrire de nouvelles pages et ainsi ajouter un nouveau chapitre à l’histoire de sa vie.

C’est plus fort qu’elle : «Je ne pourrais vivre sans ma passion…» Elle le sait : la musique (elle vient de se mettre à la guitare) et le chant ne la quitteront jamais. Elle le reconnaît d’ailleurs, elle fredonne tout le temps, toute la journée, du matin au soir… avant de se mettre au lit, de la musique bien évidemment plein la tête… jusqu’à ce que le silence vienne nourrir ses rêves !

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