C’est un bosseur et un passionné. Quand il n’est pas dans les usines de Terra, à Belle-Vue, où il travaille, il se laisse aller à son péché mignon… la photographie. Un art qu’il a découvert très jeune et qu’il n’a plus lâché depuis. En bon amateur qu’il est, il a toujours sur lui un petit appareil pour croquer le moment présent, une émotion, un paysage. Et lorsqu’il entend parler du concours de photo qu’organise Terra dans le cadre des activités marquant son 175e anniversaire, Govinden Chinnappan, 45 ans, n’hésite pas à se porter candidat. Une décision qu’il ne regrettera pas puisqu’il a été sacré grand vainqueur de cette compétition destinée aux employés de Terra.
Se laissant aller à sa créativité et puisant son inspiration dans ses nombreuses années d’expérience au sein de la compagnie sucrière, il a réalisé plusieurs clichés de jour comme de nuit avant d’en sélectionner deux pour le concours. La photo gagnante est la dernière qu’il a réalisée de nuit, deux jours avant la date butoir, avec une Nikon qu’il a achetée pour sa fille. «Sur ce cliché, on voit des cannes mais ce qu’il y a d’intéressant, c’est que la lumière du stade Anjalay éclaire les fleurs de cannes. C’est ce qui donne à la photo un cachet particulier et fait qu’elle représente parfaitement l’identité de Terra. Je n’imaginais pas un seul instant que c’est cette photo qui me ferait remporter ce concours. D’autant que je trouvais les photos de mes collègues très belles», dit-il.
Lorsqu’il apprend qu’il est le grand gagnant de la compétition, la surprise et l’émotion le submergent. Parce qu’il a remporté le prix mais aussi parce que sa photo sera publiée en une du newsletter de la compagnie. C’est aussi avec émotion que Govinden Chinnappan revoit son parcours, le chemin parcouru depuis ses 12 ans, lorsqu’il a perdu ses parents. «Je suis devenu orphelin très jeune, mais je n’ai jamais baissé les bras grâce à un ange gardien, monsieur Desvaux, qui m’a toujours encouragé à aller de l’avant. Je travaillais chez lui en tant que jardinier tout en poursuivant mes études. Puis, il y a 20 ans, j’ai commencé à travailler chez Terra en tant que messenger et maintenant, j’occupe le poste de Factory Operator», confie-t-il.
Aujourd’hui, il est très reconnaissant envers ceux qui l’ont aidé et lui ont accordé une chance : «Terra est pour moi comme une deuxième famille. On fait tout pour encourager et motiver l’équipe. J’adore mon travail.» Fier de ce qu’il est devenu, il se consacre pleinement à sa famille, à son travail et à sa passion, les moteurs de sa vie…