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Ils préfèrent la vie en mer

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Harvine, Executive Chef, travaille sur les paquebots depuis neuf ans.

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Depuis sept mois, Warren travaille sur le Costa Magica.

Prendre un autre départ. Embarquer pour une aventure, une nouvelle vie. Mettre le cap sur d’autres horizons. C’est ce qui a motivé Warren Chris Etowar, 24 ans, lorsqu’il a décidé, en février, de prendre de l’emploi auprès de Costa Croisière.

Alors que les appels à candidature pour travailler sur les bateaux de croisière sont légion en ce moment, il s’est dit «pourquoi pas» et a postulé pour découvrir la vie en mer. Depuis, chaque jour qui passe est fait de rencontres, de découvertes, de défis, mais aussi… de magie.

C’est le cas de le dire, car c’est à bord du Costa Magica que Warren construit sa nouvelle vie. «J’ai été embauché pour être Dancing maestro. Je suis le premier Mauricien à occuper ce poste. Mon travail consiste à faire danser les passagers. Je dispense donc des cours de salsa, de bachata, de merengue ou encore de cha-cha-cha», raconte Warren. Et même si le salaire est intéressant, le jeune homme reconnaît que le travail est quand même difficile : «Ce n’est pas du gâteau et il faut vraiment être fort dans sa tête.»

En effet, le travail sur un bateau ne s’arrête jamais : «Je me réveille tôt. Je prends mon petit déjeuner à 8h30, puis j’ai une première réunion avec les autres animateurs et le directeur de croisière. Ensuite, les activités commencent : quiz, spectacles et jeux avant que je ne débute mes cours de danse.» À 22 heures, il a une autre rencontre avant que ne démarrent les activités du soir : «Ça dépend des jours, mais en général, je termine entre 1 heure et 2 heures du matin.»

Bien que le rythme soit difficile à soutenir, que son île et surtout ses parents lui manquent, Warren garde le cap et vit à fond cette expérience : «La vie en mer est vraiment différente et le travail diffère complètement d’un job sur la terre. Le personnel à bord est traité comme un passager. Nos cabines sont nettoyées, on a droit à une salle de gym, un bar privé et la nourriture est aussi très bonne.» Une fois arrivé à une destination et que les passagers débarquent pour aller faire des excursions, Warren en profite pour jouer les touristes : «Depuis février, j’ai eu l’occasion de découvrir plusieurs pays, dont Rome où j’ai pu voir le pape. J’ai aussi découvert l’Espagne, la Croatie, la Grèce, le Maroc, Barcelone, la Bulgarie, la Turquie et Israël, entre autres.»

Si le quotidien de Warren a changé depuis cinq mois, pour Harvine Mohangoo, 35 ans, la vie en mer, c’est sa réalité depuis neuf ans. Alors qu’il a commencé son histoire avec les paquebots Costa comme simple cuisinier, il a vite gravi les échelons et est devenu un Executive Chef, le premier Mauricien à assurer ce poste et le seul non-Européen qui occupe aujourd’hui cette fonction. Et pour lui, l’expérience vaut la peine d’être vécue. «Certes, on doit beaucoup s’accrocher. Le travail sur un bateau, c’est sept jours sur sept et, en plus, on est loin de la famille», confie le jeune homme qui a eu l’occasion de côtoyer Warren sur le Costa Magica. Si son ami s’apprête à mettre le cap sur les Caraïbes, c’est chez lui, à Nouvelle-France, que Harvine est venu se ressourcer aux côtés de son épouse.

Ces neuf ans ont été pour lui riches en rencontres, en découvertes, mais aussi en apprentissage : «On côtoie des gens venant des quatre coins du monde, que ce soit parmi le personnel ou les passagers. On découvre des cultures, mais aussi des façons de vivre. D’ailleurs, maintenant, je parle très bien l’italien.» Et les souvenirs de voyages bien évidemment, Harvine en a beaucoup, des tranches de vie qui racontent les aventures qu’il vit en mer.

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