Une décision qui ne fait pas l’unanimité… Tout commence par une lettre envoyée aux librairies et autres revendeurs leur demandant de stopper la vente des Past Exam Papers de Cambridge à Maurice.
Cette mesure fait suite à une rencontre entre les représentants de Cambridge lorsqu’ils étaient à Maurice et le personnel du Mauritius Examinations Syndicate, (MES), sur la vente de ces papiers d’examens du SC et du HSC. Les Éditions de l’océan indien ont tout de suite retiré du marché toutes les publications reproduisant ces copies d’examens. «La représentante de l’université anglaise avait fait comprendre que vendre ces past exams papers était illégal», affirme Lucien Finette, directeur du MES à 5-Plus dimanche.
«Nous avons pris l’initiative depuis l’année dernière de communiquer tant avec le MES qu’avec Cambridge International Examinations sur la question de publication des Past Exam Papers du SC et du HSC et on nous a clairement fait comprendre qu’on avait pas les droits de reproduction de ces papiers d’examens même si dans le passé, il semblerait qu’il y avait une autorisation dans ce sens», explique Shafick Osman, directeur général des Editions de l’océan Indien (EOI).
«À partir de là, on a cessé la publication et l’impression de ces papiers d’examens», ajoute-t-il. Les étudiants sont mécontents de cette décision, à l’instar de Didier, 18 ans, étudiant en Upper six au collège Royal de Port-Louis : «Ce serait très dommage que les papiers d’examens soient enlevés de la vente. Nous les étudiants avons besoin de cet outil.»
Vidya Goolam, enseignant au collège Lorette de Quatre-Bornes, est, lui, pour un usage de ces questionnaires uniquement en milieu scolaire: «C’est un outil pédagogique dont se sert comme référence et comme support pour préparer nos élèves. Je condamne la commercialisation (à outrance) de ces documents . La solution qui pourrait convenir à tout le monde c’est de permettre l’usage des questionnaires uniquement à l’école car c’est un instrument de travail.»