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Sur la route de la sensibilisation

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Depuis février, la petite bande d’amis a visité plusieurs collèges à travers l’île pour conscientiser sur la nécessité de prendre soin de son environnement.

S’investir d’une mission. Avoir envie d’apporter sa pierre à une cause. Comme une façon de se montrer utile. Comme un besoin de faire bouger les choses, de susciter une réaction… pour du changement. C’est ainsi que quelques amis – Jeff Lingaya, Jonathan-André Chatigan, Ashille Soomrah, Zaheer Allam ou encore Darren Govinden –, tous sensibles à la cause écologique, ont décidé d’arpenter l’île, du nord au sud, en passant par l’est, l’ouest et le centre, pour se rendre dans les collèges et aller à la rencontre des jeunes. Cela, afin de les sensibiliser à l’importance de protéger l’environnement, mais aussi pour les inciter à prêter une oreille attentive à l’écologie ou encore pour freiner le réchauffement climatique, entre autres dangers qui guettent notre planète.

«Nous avons voulu apporter notre contribution à cette grande lutte qu’est la protection de l’environnement. Nous avons ainsi pensé à aller à la rencontre des jeunes afin de les conscientiser et les inviter à être les acteurs du changement d’habitudes et de mentalités pour limiter la pollution», explique Jonathan-André Chatigan, 25 ans. Depuis février, la petite bande, projecteurs, documents et autres équipements en bandoulière, n’hésite pas à prendre le bus pour se rendre dans les différents établissements scolaires de l’île. «Nous avons tous une occupation professionnelle à côté, mais nous croyons vraiment dans notre démarche et trouvons toujours le temps de mener à bien notre activité», souligne Jonathan.

Et avec les moyens du bord, ils ont tous fait selon les règles : «Nous avons adressé des lettres à différentes institutions telles que le Bureau de l’éducation catholique (BEC) et le ministère de l’Éducation.» Il poursuit : «Le BEC a accepté de nous ouvrir ses collèges. Par contre, nous n’avons toujours pas reçu la réponse des autorités.»

Quoi qu’il en soit, les écolos ont commencé leur pèlerinage à travers l’île. «Nous animons des causeries, procédons à la projection d’une vidéo et nous encourageons aussi l’interaction entre les étudiants et nous», explique Jonathan. Et à leur grande satisfaction, ils ont été très bien accueillis dans tous les établissements : «Les élèves se montrent intéressés, ils nous posent des questions et souvent, les rencontres, censées durer entre une heure et 1h30, durent plus longtemps.»

Jonathan et ses amis ne sont pas près de mettre un frein à leur mission écologique.

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