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L’art du bout des doigts

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L’artiste puise son inspiration des gens qu’elle rencontre et des endroits qu’elle visite.

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Elle préfère travailler à partir de photographies par souci du détail.

Lire sur un visage. Peindre l’expression qui y est traduite. Shehreen Dookhee le fait avec une facilité déconcertante. La jeune femme de 21 ans, étudiante en Graphic Design à l’Université de technologie, est une véritable passionnée d’art.

Son plus grand désir : faire des portraits. Et ayant le souci du détail, Shehreen travaille à partir de photographies. Mais avant de se mettre à l’ouvrage, elle prend le temps d’analyser l’image sous tous les angles. Puis, crayon et papier en main – elle utilise aussi du charbon par moments –, l’artiste se met à l’oeuvre.

Ainsi, pendant une ou deux heures, elle n’aura d’yeux que pour le travail. Et la pause ? Elle s’impose d’elle-même, reconnaît quand même Shehreen : «Je crois fermement que dessiner d’un trait est trop fatigant. On passe alors à côté de plein de détails.»

Et son inspiration, elle la puise dans les gens qu’elle rencontre, les endroits qu’elle visite, mais aussi d’autres artistes tels que Kelvin Okafor, dont les œuvres, dit-elle, sont tout simplement incroyables. C’est aussi poussée par ses proches que Shehreen aspire à poursuivre sur la voie du dessin : «Mes parents, mes amis Javaid Hosany et Jameel Purrahoo ont toujours cru en moi et m’ont énormément encouragée. Je leur suis particulièrement reconnaissante.» Et son talent, cette ancienne élève de la Vacoas State Secondary School, est convaincue qu’elle l’a hérité de son père  : «Je me souviens qu’il a fait mon portrait lorsque j’étais petite. J’étais assise sur mon lit avec mon ours en peluche dans les bras.» La jeune artiste compte bien, dit-elle, marcher sur les traces de son père qui travaille à son propre compte dans le domaine du transport, mais qui est aussi un amoureux du dessin.

D’ailleurs, elle a même créé un groupe sur Facebook : Sheh-paintings and drawings. A ce jour, celui-ci compte plus de 4 700 membres. Outre la «reconnaissance virtuelle», la jeune femme veut du concret. Ainsi, après l’obtention de son diplôme en Graphic Design, Shehreen envisage de vivre sa passion à fond et même d’en faire son métier – elle projette, en effet, de donner des cours afin de transmettre ses connaissances et sa technique à la jeune génération. Elle ambitionne également de faire une exposition.

En attendant, ceux qui souhaitent solliciter les services de la jeune femme peuvent la contacter via Facebook : https://www.facebook.com/shehreen.dookhee.

ER

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