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Le faux pas d’une Miss

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La toute nouvelle ambassadrice de beauté a été couronnée samedi dernier.

À peine a-t-elle été couronnée que la nouvelle ambassadrice de beauté de notre petite île a essuyé une vague de critiques suite à une interview où elle s’est mal exprimée. Elle revient sur toute cette affaire. Rencontre…

Elle est très vite descendue de son petit nuage. Elle en est même carrément tombée. Car, si Pallavi Gungaram, 19 ans, a fait très attention de ne pas trébucher dans la soirée du samedi 29 juin – ce que redoutent toutes les Miss le soir de la finale – où elle a été couronnée, le faux pas est arrivé un jour plus tard. Au cours d’une interview accordée à l’express.mu, dimanche, la Miss Mauritius 2013 a lâché son fameux «émuse», pour décrire son ressenti suite à son sacre. Une erreur jugée inacceptable par beaucoup, qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux ou sur les ondes, pour une ambassadrice de beauté appelée à représenter le pays lors de concours internationaux.

La jeune femme, une habitante de Mesnil, s’est ainsi retrouvée au centre de nombreuses discussions, à faire face à une vague de critiques alors que d’autres se sont rangés de son côté pour lui apporter leur soutien. Et de soutien, Pallavi en a eu besoin. «J’ai beaucoup pleuré lorsque j’ai eu vent de tout ce qui se disait sur moi», confie la toute nouvelle Miss qui essaie de se montrer forte face à cette «difficile épreuve».

D’emblée, elle tient à préciser : «Je ne cherche pas à me dédouaner de ce qui est arrivé. Ce sont mes propos, je le reconnais. Oui, j’ai commis une erreur. Je me suis mal exprimée et je l’accepte, j’ai fait un slip of the tongue. C’est humain de se tromper mais est-ce qu’il fallait s’acharner sur moi à ce point ? Tout ce qui a été dit m’a beaucoup touchée et bouleversée.» Mais après les larmes et autres interrogations, Pallavi fait tout, dit-elle, pour remonter la pente : «What doesn’t kill you makes you stronger !»

Elle ne veut en aucun cas, dit-elle, douter d’elle-même : «J’ai décidé de participer à ce concours parce que j’ai vu que dans le passé celles qui ont porté la couronne ont pu faire des choses concrètes. Je vais citer, entre autres, l’excellent travail effectué par Nathalie Lesage, Miss Mauritius World, avec les enfants cancéreux. J’ai donc décidé de participer à cette aventure pour faire ce genre d’action, parce que j’aime aussi le social et je veux œuvrer pour mon pays.»

C’est donc à tout cela, surtout aux objectifs qu’elle s’est fixés pour son année de règne que Pallavi s’accroche : «J’écoute tout ce qu’on me dit, je lis tout ce qui se dit sur moi et, maintenant, je vais me mettre au travail. Je vais m’appliquer pour devenir une bonne Miss et éviter de faire d’autres erreurs.» Consciente que ses premiers pas en tant que Miss se sont mal passés, Pallavi promet de rectifier le tir : «J’ai été élue par le jury mais aussi par le public. Je peux donc dire sans prétention que je mérite ma place et qu’il y a beaucoup de personnes qui croient en moi.»

Dans sa tête, en ce moment, beaucoup de choses se bousculent. Partagée entre les merveilleux souvenirs du concours, «la rencontre avec des filles d’horizons divers, l’encadrement reçu par le comité Miss Mauritius», et la tempête qui s’est abattue sur elle en début de semaine, la toute nouvelle Miss se sent tout de même d’attaque pour relever tous les défis qui se présenteront à elle. Pour y arriver, elle compte mettre en avant ses atouts : les valeurs que lui ont inculquées ses parents Jeeva et Ravin, enseignants, «l’éducation complète» qu’elle a reçue au collège Lorette de Quatre-Bornes où elle a fait ses études secondaires, son amour pour l’art dont la peinture et la musique (elle joue de la guitare), le yoga – passion qu’elle a partagée avec les autres finalistes.

Mais aussi tout ce qu’elle a appris à travers ses voyages en Angleterre, où elle a aussi été à l’école pendant quelques mois et également toutes ces choses qui l’aident à grandir, notamment le social car pendant longtemps, elle a été très active au sein de l’association Caritas où elle travaillait avec des enfants : «Bref, toutes ces choses qui me nourrissent et qui m’aident à me sentir utile et heureuse… Je sais ce que je vaux, à moi de le montrer aux Mauriciens maintenant.» Elle veut, précise-t-elle, mettre en avant l’image d’une «jeune battante», qui «apprend de ses erreurs, qui croit en la femme mauricienne et qui veut bien faire et surtout apprendre».

Pallavi souhaite rebondir, avancer : «J’entame très bientôt des études en psychologie à l’université de Maurice. Je ferai aussi en sorte d’être une bonne Miss…» Elle demande ainsi aux Mauriciens d’être indulgents : «Laissez-moi faire mes preuves…»

Primerose Obeegadoo : «Que ceux qui peuvent faire mieux viennent de l’avant !»

Elle en est à sa 44e édition du concours Miss Mauritius. Et pour l’infatigable Primerose Obeedagoo, présidente du comité Miss Mauritius, «les filles sont chaque année plus belles» et le niveau «encore meilleur que l’année précédente». Et suite à l’interview très commentée de la Miss 2013, Primerose Obeegadoo soutient que «tout le monde peut se tromper et qu’on ne devrait pas remettre en question son élection pour autant». Concernant les critiques sur l’organisation qu’elle dirige, elle déclare ne pas avoir à se justifier : «Que ceux qui peuvent faire mieux viennent de l’avant ! Nos Miss sont de bonnes filles et qui ont plusieurs fois brillé à l’étranger, à l’instar d’Ameeksha Dilchand, Miss Mauritius 2011, et Anaïs Veerapatren, Miss Mauritius 2008. Cette année, une des participantes, Shiksha Matabull, aura l’occasion de jouer dans un film de Bollywood. C’est vous dire à quel point le concours peut être un tremplin.»

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