Manifestation des étudiants du collège l’année dernière.
Trop c’est trop. «Il faut que le ministre mette de l’ordre dans tout ça et nous donne, par écrit, la garantie que si l’école ferme ses portes, le gouvernement prendra en charge l’établissement», déclare Yayah Paraouty, président de l’Union of Private Secondary Education Employees.
Les étudiants et enseignants du collège Aleemiah, rejoints par des parents, sont descendus dans la rue vendredi, scandant des slogans hostiles, pour montrer leur mécontentement de la situation qui prévaut dans l’établissement.
Les raisons de cette manifestation sont nombreuses : «Collège mal géré, ingérence du conseil d’administration, manque d’activités extrascolaires, baisse au niveau des admissions». Elèves et professeurs appréhendent la fermeture du collège. À la direction, on estime toutefois que tel ne sera pas le cas.
Après des jours de tension qui avaient abouti à une grève en juillet dernier, un médiateur a été nommé. Dans une lettre aux élèves et aux parents cette semaine, le ministère de l’Education les informe que les recommandations du médiateur vont être rendues publiques prochainement. Le ministre Gokhool a aussi fait un appel aux étudiants pour qu’ils se montrent «responsables»; il estime aussi qu’il n’y a pas lieu d’avoir recours à une manifestation. Cela ne semble pas avoir eu un effet dissuasif sur les manifestants.