Danser, une de ses plus grandes passions.
Elle n’est pas un visage inconnu de la scène locale. En effet, Christelle Collet s’est fait connaître du public mauricien lors de sa participation au concours Dance Fever en 2008. Bien qu’elle n’ait pas remporté le premier prix, Christelle Collet est sortie grandie de cette aventure, dit-elle. Une année plus tard, elle s’envole pour Perth, en Australie, pour y poursuivre ses études tertiaires. Depuis quatre ans, elle y a fait de sa passion son métier.
Suivre le rythme de la ravanne, se déhancher sur une musique africaine, bouger sur des notes de salsa… Christelle, 24 ans, a la danse dans la peau. En 2010, la jeune femme a même mis sur pied un groupe, baptisé Tropical Addiction. «Une amie congolaise et moi-même avons eu l’idée de monter une troupe de danse», raconte-t-elle. L’objectif étant d’apporter une saveur tropicale aux événements organisés à Perth.
À ce jour, la formation est uniquement composée de filles : deux Mauriciennes, une Congolaise, une Réunionnaise, une Seychelloise et une Colombienne. Les six jeunes femmes ont notamment dansé aux côtés d’artistes de renom tels que Grace Barbé (des Seychelles), Alain Ramanisum, Nancy Derougère et Clarel Armel.
En 2010 toujours, Christelle participe au concours Migrants Got Talent, organisé par l’ONG Metropolitan Migrant Resource Centre (MMRC). Elle ne remporte pas la compétition, mais parvient à se classer parmi les cinq finalistes. Qui plus est, en 2011, cette même ONG la contacte pour être jurée du concours.
Une aubaine pour Christelle qui, une année plus tard, participe à Miss Africa Perth où elle se glisse dans le Top 8 des finalistes. «Pour Miss Talent, j’ai présenté ce que j’appelle un “séga salon”, soit une fusion du séga et de la danse de salon, pour représenter l’île Maurice», fait-elle ressortir.
Mais son talent, la jeune femme le met aussi au service du social. Elle est active au sein de deux ONG, l’Autism Association of Western Australia et le MMRC. Elle travaille notamment avec des jeunes de 17 à 20 ans, pris en charge par ces deux associations. À travers la danse, Christelle les aide à avoir confiance en eux, les sensibilise aux dangers liés à la consommation de la drogue et leur inculque des valeurs telles que le sens du leadership.
Christelle cultive également une autre passion : la politique. Le vendredi 28 juin, elle a reçu un diplôme dans la filière Community services and Advocacy Work. Une première étape de franchie avant d’entamer une éventuelle carrière en politique, confie-t-elle.
En attendant, c’est soutenue par ses proches, ses plus grands fans, que Christelle poursuit sur la voie de la danse : «J’ai le soutien de ma maman Marie Josée, de mes frères Cédric et Ludovic, sans oublier celui de mon copain Laurent, lui-même musicien.»
Vous souhaitez en savoir plus sur Christelle et son groupe, cliquez sur le site www.tropicaladdiction.com.au. Les danseuses vous feront voyager dans leur univers, au rythme de la musique africaine.