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Film de super-héros béton

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Le beau et la belle, qui vont en baver avec les extraterrestres.

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Le général Zod, un méchant très motivé par la survie de sa race.

Le film diffusé dans nos salles cette semaine n’est ni plus ni moins que le reboot tant attendu de Superman, avec tout ce qu’il faut de cape rouge et de destruction massive. Spectaculaire !

Superman begins ? Ben oui et c’est pas mal en plus. Un peu comme pour Batman, voici une autre franchise de DC Comics, concurrent direct de Marvel, qui se voit offrir une relecture complète au cinéma. Le tout est produit par Christopher Nolan, responsable de trois volets de Batman. Sans oublier qu’à la réalisation, l’on retrouve Zack Snyder, metteur en scène ambitieux, visuel et connaisseur des comic books pour avoir adapté 300 de Frank Miller et Watchmen d’Alan Moore. Pour finir, David S. Goyer, qui a notamment signé les scénarios des trois Blade et de la trilogie Dark Knight.

Trio gagnant ? On dira plus ou moins que oui. Car les nouvelles aventures de Superman remplissent bien la fonction de reboot : tout recommence en ne prenant pas en compte les épisodes de Smallville, les longs-métrages avec Christopher Reeve et les Superman Returns (donc pas de Lex Luthor en vue), avec une imagerie toute neuve et bien ancrée dans les normes du blockbuster moderne. L’occasion aussi de focaliser davantage sur la planète Krypton, terre natale de Kal/Clark/Superman et de son général Zod, le méchant de service interprété par un Michael Shannon en pleine forme.

On sent donc la touche sombre et sérieuse de Christopher Nolan (on ne rit pas autant que dans les productions Marvel). Les idées folles de Goyer servent à un scénario, certes, pas parfait (d’innombrables flash-backs, rythme qui n’est pas tout le temps soutenu dans la première partie) mais qui rassemble une foule d’événements. L’occasion finalement, pour Zack Snyder, de nous montrer sa maîtrise en termes de fantaisie comic book et de cinéma à gros budget.

Dragon Ball Z puissance maximum

Niveau spectacle, Man of Steel (porté par l’acteur Henry Cavill, plus ou moins à l’aise avec sa cape) est peut-être le film de super-héros le plus spectaculaire jamais réalisé. Les destructions massives sont presque cinq fois plus destroy que le final d’Avengers, c’est du Dragon Ball Z, du Matrix Revolutions et du Akira puissance maximum. On a vraiment l’impression que ce sont des super-héros qui se battent, avec des bâtiments et des véhicules qui explosent dans tous les sens, des sauts en hauteur de plusieurs kilomètres jusqu’à atteindre les étoiles, des sauts en longueur qui se terminent par des collisions sur des avions de guerre, pendant que des machines extraterrestres font un truc de dingues sur notre planète.

C’est du pur délire de geek, avec des images qui raviront les fans de jeux vidéo tels que Mass Effect et Infamous, un délire pétaradant et impressionnant, décomplexé et pleinement assumé, où le cinéphile sort de la salle époustouflé par un déluge d’effets spéciaux explosifs !

Film de super-héros parfait ? Ah non ! Car Man of Steel accuse des défauts : le personnage de Lois Lane n’est pas abouti, le rôle tenu par Kevin Costner est trop sous-exploité, des allusions christiques peuvent faire grincer des dents, l’Amérique est encore une fois très acclamée (bon, remarquez, Superman a toujours été un symbole US) et des incohérences ici et là sont dans le récit.

Cependant, Man of Steel reste un reboot honnête, qui est sûr de donner une seconde jeunesse à Superman, en plus d’offrir un spectacle destructeur des plus époustouflants.

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