L’acteur joue le rôle d’un avocat qui semble cacher bien des choses.
Le nouveau film d’un vétéran du cinéma indépendant pointe le bout de son nez cette semaine, avec tout ce qu’il faut d’intrigue politique et de suspense.
Toujours en forme celui-là ! Nous parlons ici de Robert Redford en tant que réalisateur et acteur. Non content d’avoir joué dans un film présenté hors compétition au dernier Festival de Cannes (All is lost de J.C. Chandor), le voici qui nous vient avec le successeur de La conspiration, film qui porte sur le procès autour du meurtre d’Abraham Lincoln.
Dans Sous surveillance, on trouve, comme dans La conspiration, un jeune qui veut découvrir la vérité, même si le contexte est ici plus moderne. En l’occurrence le reporter Ben (Shia Labeouf plutôt à l’aise) qui bosse sur l’arrestation d’un ancien militant dont le groupe est soupçonné d’avoir commis des attentats meurtriers à la fin des années 60. Une enquête qui va le mener vers un mystérieux avocat qui sera bientôt enlevé…
On sent que Robert Redford adore toujours le thriller parano des années 70, avec ce Sous surveillance qui rappelle aussi Les hommes du président (l’un des rôles les plus mémorables de Redford). Du coup, le tout se révèle plutôt intéressant à suivre et très honnête, sans pour autant casser la baraque (le metteur en scène a fait mieux).
Donc, si vous aimez les thrillers sans prétention plus ou moins engagés et old school, si vous êtes fan du talentueux acteur et réalisateur, restez Sous surveillance…