Le réalisateur est en pourparlers pour la diffusion de son film.
Le décor : le quartier de Camp-Levieux. Le synopsis : un cyclone s’approche dangereusement de Maurice. Deux frères se réveillent dans la nuit alors que leur père rentre du boulot. Le four est détruit. Une dispute éclate. La suite : à découvrir dans Les fils du charbonnier, le court-métrage réalisé par Joël Valérie, jeune Mauricien qui n’est pas à son premier film.
On se souvient qu’une de ses réalisations, Junior, avait été projetée lors du Festival de Cannes en 2012. Depuis, le jeune habitant de Camp-Levieux n’a pas chômé et s’est remis au travail. C’est ainsi que l’idée de tourner un court-métrage sur son quartier, avec la contribution des habitants de la région, a vu le jour.
«C’est un projet d’inclusion sociale qui me tenait à cœur. J’ai travaillé avec des gens de Camp-Levieux, des amateurs, et au final, je suis tout à fait satisfait du résultat. Nous avons tous vécu une belle aventure», nous confie le jeune réalisateur.
Actuellement en pourparlers pour la diffusion de son court-métrage, Joël Valérie raconte qu’il s’est surtout inspiré de faits réels tout en voulant mettre en lumière un métier qui tend à disparaître : «C’est l’histoire d’un partage. Ce film c’est pour l’audience, pour les Mauriciens pour toutes ces personnes qui y ont contribué, pas pour mon égo.»
C’est comme ça que Joël conçoit son cinéma !