Krish Vayapooree a été violemment battu à son domicile.
Il s’en est fallu de peu qu’il y laisse la vie. Krish Vayapooree a été sauvagement agressé par deux individus qui, après avoir commis leur forfait, l’ont abandonné, agonisant, dans une mare de sang. Il raconte son calvaire.
Il a cru dur comme fer que sa dernière heure était arrivée. Dans la soirée de dimanche, ce danseur de Bharatanatyam a été sauvagement attaqué par deux individus, alors qu’un troisième faisait le guet. «Deux hommes m’ont battu avec des barres de fer, des gourdins et agressé à l’aide d’une arme tranchante», raconte Krish Vayapooree, un habitant de Quatre-Bornes. Les malfaiteurs ont ensuite pris la poudre d’escampette.
Complètement traumatisé, le jeune homme revient péniblement sur cette nuit ensanglantée. «Je revenais de chez des amis qui habitent la localité. Trois personnes me suivaient. Mais je n’ai pas fait attention. Au moment où j’ouvrais la porte d’entrée, deux d’entre eux m’ont saisi par les bras, m’ont poussé à l’intérieur de la maison et ont commencé à m’agresser sauvagement. Je n’ai rien pu faire. Puis ils m’ont laissé agoniser dans une mare de sang. Heureusement, j’ai pu me saisir de mon téléphone portable et j’ai appelé ma sœur. C’est elle qui m’a transporté à l’hôpital de Candos. Au cas contraire, je me serai vidé de mon sang, seul à la maison.»
Après son agression, il a subi une délicate intervention chirurgicale. «Mon genou est déboîté, j’ai dû être opéré. Je ne marcherai pas de sitôt», lance Krish Vayapooree, qui ne pourra pas non plus danser de sitôt. D’autant qu’il souffre aussi d’autres blessures : «J’ai une main et des doigts fracturés. Je ne connais pas mes agresseurs, ni la raison pour laquelle ils m’ont agressé.»
Il a donné sa version des faits à la police sur son lit d’hôpital où il se remet lentement de ses blessures. Pour l’heure, aucune arrestation n’a eu lieu. Toutefois, un enregistrement provenant d’une caméra de surveillance d’un des voisins de la victime pourrait aider à élucider cette agression barbare.