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La biorésonance, une arme anti tabac

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Le traitement se fait grâce à un appareil spécial appelé le SCIO.

Patchs, chewing-gums, inhalateur, psychothérapie, acupuncture, homéopathie…vous avez passé des années à essayer toutes les méthodes pour arrêter la cigarette sans aucun succès ? La biorésonance, une méthode peu connue des Mauriciens, est peut-être la solution qu’il vous faut.

L’épidémie mondiale de tabagisme tue chaque année près de six millions de personnes dont plus de 600 000 fumeurs passifs. Cette année encore, le monde a observé, le vendredi 31 mai, la Journée mondiale sans tabac, rappelant, une fois de plus, l’importance de se défaire de la cigarette. Le thème de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour cette journée 2013 s’articulait autour de l’interdiction de la publicité, de la promotion et du parrainage des produits du tabac. Mais voilà, quand on a fumé pendant trois, cinq, dix, vingt ans, il n’est pas facile de mettre un point final à cette addiction. Armé d’une bonne dose de volonté, le fumeur peut alors se tourner vers une méthode anti tabac qui lui permettrait d’arrêter la cigarette définitivement.

Des méthodes, il y en a plusieurs. À Maurice, l’une d’entre elles est de plus en plus sollicitée. Il s’agit de la biorésonance. Originaire de la naturopathie, cette méthode, dite thérapeutique, a pour but d’enregistrer et de modifier, grâce à un appareil spécial appelé le SCIO, les ondes électromagnétiques émises par le corps. «Dans le concept de biorésonance, les molécules du corps émettent des ondes électromagnétiques. Celles-ci présentent un spectre typique pour chaque personne, formé de parties harmonieuses (saines) et discordantes (malades). Les signaux émis par le corps sont captés par des électrodes et transmis dans un appareil où ils seront modifiés et renvoyés dans le corps au moyen d’autres électrodes. Cette technique permet d’éliminer les ondes malsaines et d’activer le potentiel d’auto guérison du corps», explique Ariane Perdreau du Tabac Stop Center qui assure une garantie d’un an ainsi qu’un suivi gratuit pendant une année. Cette dernière a tenu trois journées portes ouvertes, du 29 au 31 mai, à Tamarin afin de mieux faire connaître la biorésonance.

Selon Ariane Perdreau, l’arrêt de la cigarette peut se faire en une seule séance. Cette méthode suisse 100 % naturelle, dit-elle, est sans stress, sans effets secondaires et indolore. L’appareil fonctionnant sous le principe de la biorésonance et du biofeedback combiné à la technique de libération émotionnelle, a la capacité d’étudier les tissus et les organes, d’identifier les sources de stress se trouvant à la base des ennuis de santé et de rééquilibrer les énergies de l’organisme.

Le traitement, d’une durée d’une heure, se fait en plusieurs étapes. Avant toute chose, il est impératif que le fumeur ressente la volonté d’arrêter de fumer. «Il n’y a pas de miracle possible. Pour pouvoir arrêter de fumer, il faut le vouloir», souligne Ariane Perdreau. Pour commencer, il est obligatoire qu’il n’ait pas fumé pendant les deux heures précédant le traitement, car «le système doit mesurer les bio-fréquences de l’organisme avec la nicotine». Le fumeur est relié à l’appareil par des colliers autour des chevilles et des poignets, et un autre à la tête.

Après une demi-heure de connexion à l’appareil, la personne devra aller fumer une dernière cigarette et revenir avec le mégot qui sera alors analysé par l’appareil. «Déjà, elle éprouvera un dégoût de la cigarette, car cette envie et ce besoin de nicotine auront disparu. Ce sera comme sa première fois. Elle aura mal à la tête et à la gorge, et des nausées. L’arrêt de la cigarette peut se faire en une séance seulement, mais je conseille de revenir une deuxième fois», explique Ariane Perdreau. Selon celle-ci, la biorésonance, il n’y a pas de doute, «marquera le début de votre nouvelle vie de non fumeur».

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