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La bourse qui sauve Angela

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Angela et Marie Jacqueline, sereines après l’annonce de la bourse

Elle est heureuse Marie Angela Louis. Cette jeune fille de 17 ans bénéficie d’une des bourses du Germain Comarmond Educational Trust (GCET.

Ils étaient 113 au départ et elle est la seule fille des quatre «boursiers». «Je suis contente et je dois remercier ma grand-mère et mon grand-père pour ce qu’ils font pour moi.»

Angela fréquente l’Industrial and Vocational Training Board de Surinam depuis plus d’un an. Elle était auparavant dans une classe préprofessionnelle d’une institution du Sud. Au départ, elle se familiarise avec plusieurs cours : couture, hôtellerie et plomberie, etc.

Mais c’est pour l’électricité que son cœur bat. En effet, elle préfère manier les tournevis plutôt que les aiguilles. Cette filière, elle l’a choisie avec deux de ses copines de l’institution. La dizaine de garçons de la classe trouvent l’intérêt des jeunes filles normal. Pour eux, Angela se débrouille bien. Son enseignant, Vassoodev Ramudu, est du même avis: «C’est sûr qu’elle porte un intérêt à cette filière et elle est très appliquée. Elle s’adapte plutôt bien.»

Cette bourse vient à point. Sa grand-mère maternelle, qu’elle considère comme sa vraie maman, se trouvait au moment de l’annonce de la bourse, dans une mauvaise passe financière. Elle ne pense pas pouvoir payer les frais des examens de sa petite-fille. Cela lui fendait le cœur.

«C’est comme un miracle. J’ai confiance en Dieu et Il m’a montré qu’Il était là» déclare toute bouleversée Marie Jacqueline, cleaner dans une école secondaire du Sud depuis bientôt deux mois. Lorsque sa fille divorce, elle a la garde d’Angela encore bébé; depuis, elle s’en occupe et la considère comme son «cinquième enfant» dit-elle tendrement.

L’adolescente, ayant déjà le sens des responsabilités, est encore plus émue. Sa «mama» et son «papa» sont ceux qui comptent le plus pour elle. Pleine d’amour et de reconnaissance envers eux, elle pense que cette bourse les aidera également.

Angela est aujourd’hui certaine de pouvoir finir l’année sans avoir à se soucier du coût de ses examens. Un fardeau qu’on enlève des épaules de la jeune grand-mère. Comme quoi, il suffit de peu pour rendre les gens heureux…

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Le GCET a vu le jour grâce à Marie-Claude Barthe Dejean, la sœur de Germain Comarmond - décédé - et quelques amis. Il réunit des bénévoles qui aident les jeunes démunis dans leurs études et s’occupent des dossiers soumis au Trust. Seuls quatre étudiants ont pu être aidés, parmi la centaine reçue en 2006. «On voulait aider une dizaine d’élèves de l’IVTB mais on a dû en choisir que quatre car on manquait de fonds», explique Jean Philippe Comarmond, secrétaire du GCET. Il fait un appel au public pour des contributions. Les dons peuvent être faits sur le compte 17-2006450 de la Barclays Bank. Pour les détails, appelez le 7333222.

Par Vanessa Samuel

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