La jeune femme a reçu des soins à l’hôpital Victoria.
Après Yatin Varma, c’est le ministre des collectivités locales, Hervé Aimé, qui est accusé d’agression. Celle qui l’accuse n’est autre que sa nièce Stelly Hossainsaëb. Cette dernière, une habitante de Bambous âgée de 28 ans, affirme même avoir reçu des soins à l’hôpital de Candos après l’agression alléguée qui aurait eu lieu dans la soirée du lundi 13 mai. Toute cette affaire a pour toile de fond une histoire de chien.
«Mon chien était en liberté. À un moment, je suis sortie pour demander à mon mari de l’attacher pour éviter des problèmes. Ce dernier a alors fait une remarque disant que les cabris du ministre venaient dans notre cour et mangeaient nos plantes et on ne disait rien alors que notre chien allait causer des problèmes. Mais nos propos ont été entendus par la fille du ministre qui habite une maison jouxtant la nôtre. Quelques secondes après, Hervé Aimé, qui vit dans la même cour, est venu, a proféré des menaces contre mon mari et nous a lancé des jurons», explique Stelly Hossainsaëb.
Elle avance que, lors de cette prise de bec, son oncle a voulu faire irruption dans sa cour. «À ce moment-là, il a poussé la portière très violemment et celle-ci m’a heurtée, j’ai eu un violent coup à la tête. Il était très agressif. Je me suis alors évanouie. On m’a transportée à l’hôpital où on m’a placé une minerve.»
Mohammad Ridhyan, le mari de la jeune femme, a, lui, été arrêté suite à cette affaire. Selon lui, son arrestation serait arbitraire. «On m’a accusé de rogue and vagabond. J’ai dû fournir une caution de Rs 6 400 pour retrouver la liberté. Je ne comprends pas mon arrestation car je n’ai rien fait. Je n’ai agressé personne, c’est le ministre qui m’a lancé des propos racistes lors de cet incident. Ma femme et moi avons porté plainte contre lui, mais jusqu’ici, il n’a pas été inquiété», témoigne l’homme.
Contacté à cet effet, Hervé Aimé a tout simplement affirmé qu’il «laisse la police faire son travail». Sans donner plus d’explication. Sa femme et sa fille, que nous avons rencontrées à leur domicile, nous ont, elles, déclaré que «toute cette affaire ne s’est pas passée comme veulent le faire croire les présumées victimes», sans entrer dans les détails. L’enquête de la police se poursuit.