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Raj : «Mon fils serait encore en vie s’il m’avait écouté»

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Le père de famille a du mal à accepter la disparition de l’adolescent.

«Linn tuzur dir so mama li pu mor dan lamer mem.» Raj Errapah est anéanti depuis la fin tragique de son fils Vikesh. Ce jeune homme de 16 ans, un habitant de Quatre-Bornes, est mort noyé le lundi 13 mai, vers 11 heures, à Les Salines, Rivière-Noire.

Depuis ce terrible drame, Raj et les siens sont dans une grande tristesse. Pour eux, Vikesh ne méritait pas de mourir de la sorte, lui qui était d’ailleurs un passionné de la mer. Raj se souvient de la dernière fois qu’il a parlé à l’adolescent : «Il m’avait demandé la permission, samedi dernier, d’aller camper avec deux amis. Ils avaient prévu une partie de pêche. Je lui ai dit ‘‘non’’, car le temps n’était pas clément.» Mais, raconte-t-il, «le lendemain, au réveil, il était tout de même parti sans mon autorisation. Je lui avais fait part de mon mécontentement lorsqu’il m’avait téléphoné vers 14h30 ce jour-là. Il m’avait alors dit qu’il allait rentrer dans la soirée. Mais tel n’a jamais été le cas.»

Le lundi 13 mai, aux alentours de 9 heures, Raj a essayé de prendre contact avec son fils, en vain : «Son portable était hors service. J’ai eu le choc de ma vie lorsque, vers 13h30, des policiers sont venus chez moi pour me demander de téléphoner au poste de police de Rose-Hill, car mon fils avait eu un problème.»

Là, c’est le choc. Et Raj a toujours du mal à accepter que son fils n’est plus de ce monde. Selon lui, c’est l’amour de Vikesh pour la mer qui l’a conduit à sa mort : «Il ne ratait jamais une occasion d’aller à la pêche. Li ti ena bel lamour pu lamer. Il savait nager et se débrouillait tant bien que mal lorsqu’il se trouvait en mer. Ses deux amis nous ont dit que Vikesh a eu des soucis alors qu’il pêchait à proximité du récif, et qu’ils avaient, en vain, tenté de le sauver.»

Vikesh travaillait comme peintre automobile dans un garage du coin. Il laisse derrière lui trois sœurs et des proches anéantis par le chagrin.

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