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Le come-back d’Indira Manrakhan

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Hamid Imrit est le second assesseur nommé

Confiante, l’unique femme du nouveau conseil d’administration de l’Icac, est fin prête pour se mettre au travail.

Elle entre de nouveau en piste dès demain pour reprendre sa croisade contre la fraude et la corruption. Le Conseil des ministres a entériné, vendredi, la nomination d’Indira Manrakhan, l’ex-directrice du défunt Economic Crime Office (Eco), limogée par le gouvernement MSM-MMM à la fin de 2001.

Elle sera une des deux assesseurs du nouveau directeur général de l’Independent Commission against Corruption (Icac), Anil Kumar Ujoodha. «Je me sens d’attaque pour assumer mes fonctions», a-t-elle déclaré hier à 5-Plus dimanche.

Elle dit connaître la corruption sous toutes ses formes et elle se sent prête à éplucher les 500 dossiers qui l’attendent au siège de l’Icac : «Si on me met là, c’est qu’on a confiance en moi et dans mes capacités. J’en suis honorée. Ce poste est une grande responsabilité et j’espère que je serais à la hauteur.»

À l’époque où elle était à la tête de l’Eco, deux ministres notamment Vishnu Bundhun, (l’affaire des molletons) et Kishore Deerpalsingh, se sont d’ailleurs retrouvés dans sa ligne de mire : «Je vais travailler avec la même conviction sans faire de compromis.»

L’autre assesseur est Hamid Imrit, un expert-comptable depuis 30 ans. Pour lui, ce poste est un défi qu’il compte relever : «On m’a fait confiance et je vais m’appliquer à être digne de cette responsabilité.» Avec Anil Kumar Ujoodha, qui est déjà en poste depuis une semaine, Hamid Imrit et Indira Manrakhan constituent donc la nouvelle équipe de l’orga-nisme de lutte contre la corruption.

L’avenir s’annonce sous de bons auspices, déclare Indira Manrakhan : «Je suis confiante que cette nouvelle équipe travaillera dans un bon esprit. Chacun apportera sa contribution pour combattre un des plus grands fléaux qui ronge notre société.»

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