• Wazil Meerkhan et Dylan Carman plaident coupable dans le cadre de la mort de la WPC Raghoo - Pooja, la sœur de la victime : «Notre famille n’a toujours pas pu remonter la pente…»
  • Movember : au cœur des hommes, les hommes à cœur
  • Contrat d’exclusivité du Champ-de-Mars : le MTC se remet en selle
  • «Moana 2» : l’aventure magique sous les tropiques reprend
  • Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement

L’envol d’Hysteria Productions

hysteria main.jpg

Arvind Mattadeen a pu concrétiser sa passion après bien des sacrifices.

tournage1.jpg

Cette boîte est en passe de devenir incontournable dans le milieu de l’audiovisuel. Son directeur, Arvind Mattadeen, nous parle de l’ascension de son bébé.

Il est seul, les choses n’ont pas été faciles pour lui, mais il a de quoi être fier. Arvind Mattadeen, 30 ans, est le directeur et l’unique employé d’Hysteria Productions, qu’il dirige depuis quelques années déjà. Après d’innombrables soirées clubbing et des vidéos très glam (l’une avec Miss Réunion, et l’une de Miss England pour la finale de Miss World en 2012, entre autres), le jeune homme vient de mettre en boîte (du moins pour les images car il ne s’occupera pas du montage) le nouveau clip de DJ Assad, que ce dernier a tourné avec… Alain Ramanisum !

Mais chut ! il ne faut pas en dire plus sur ce projet, comme le précise Arvind Mattadeen : «Je ne suis pas autorisé à vous parler du projet musical de ces deux artistes, mais je peux dire que ce sera un projet qui aura beaucoup de succès auprès des Mauriciens. En tout cas, le fait qu’ils m’ont contacté prouve que je suis en train de me faire un nom tout doucement», nous dit l’homme passionné par l’image et le cinéma.

Vers 2009, nous avions rencontré le même Arvind qui évoluait alors au sein de Wasted Productions, avec des amis. Ces derniers ne sont plus avec lui mais il a voulu persévérer. «J’ai toujours été très attiré par le cinéma. Je regardais toujours les making-of après avoir vu les films et j’ai toujours voulu faire pareil, même quand je me suis retrouvé seul. J’ai dû aller voir comment se faisait tel ou tel plan. En même temps, j’économisais de l’argent, d’autres commandes pour des évenements venaient, ce qui fait que petit à petit j’ai pu m’acheter des équipements très professionnels», raconte notre interlocuteur.

Il a de quoi être fier, puisque son équipement de tournage (et qu’il loue souvent à des compagnies pour des shoots) compte un Canon 5D Mark II, une caméra photo et vidéo qui a été utilisée jusqu’aux USA sur des films comme Captain America, Avengers, des séries comme 24 heures chrono ou des films d’animation comme Paranorman.

Cinéma toujours, mais plus près de chez nous, car Arvind Mattadeen s’est servi de son matériel pour la réalisation du court-métrage La Rencontre de Jon Rabaud, qui sera projeté au Festival de Cannes cette semaine. L’homme s’est aussi promené en Afrique du Sud pour le compte d’Africa Cries Production, où il a fait partie de l’équipe d’un documentaire (en tant qu’assistant au directeur de la photographie) sur les rhinocéros victimes de cornes coupées.

Et les choses ne sont pas prêtes de s’arrêter pour lui : «En Afrique du Sud, des contacts ont été établis, mais c’est top secret. Mais moi, je ne m’arrêterai pas tant que je n'aurai pas franchi les portes de Hollywood (rires).» 

Paroles d’un passionné qui n’a rien d’un hystérique !

Archive: