La fillette a besoin d’argent pour aller se faire soigner en Australie.
La famille veut croire à ce nouveau traitement. Liseby et Josian Sebastien avec leurs deux filles : Gaëlle et Liza.
Le petit Stephaney doit subir une greffe en Inde.
Son rêve, c’est de pouvoir marcher un jour. Mais pour y arriver, il lui faut d’abord réunir une importante somme d’argent afin de lui permettre de se rendre en Australie. Rencontre avec une petite battante…
Elle est solaire, toujours souriante, toujours de bonne humeur. C’est ce qui frappe tout de suite lorsque nous rencontrons Liza Sébastien, 10 ans. Dans ses yeux : des étoiles qui pétillent. On y décèle aussi une petite pointe d’espièglerie comme chez toutes les petites filles de son âge. Fière de son carnet de note qui affiche des «A» dans toutes les matières, la petite élève de l’école Bon-Secours RCA respire l’innocence, adore les dessins animés, le dessin, la lecture, mais surtout le français, sa matière préférée à l’école. Plus tard, quand elle sera grande, dit-elle, elle voudrait devenir cuisinière, un monde qui l’a fascine. Entourée d’amour, elle ne cache pas non plus être heureuse… Et pourtant, Liza est différente.
Née à sept mois, la petite, qui souffre depuis sa naissance de «cerebral palsy», une maladie qui la prive de l’usage de ses jambes, n’a jamais marché de sa vie. Et elle a dû, très tôt, alors qu’elle n’était encore qu’un tout petit bébé, faire face à de lourdes interventions et à des traitements ou encore à des séances de kinésithérapie qui n’en finissent pas et ce, sans résultats.
Malgré ces épreuves, Liza garde le sourire et n’a qu’un souhait : «Je voudrais pouvoir marcher un jour», nous dit-elle, spontanément, lorsqu’on lui demande ce qu’est son plus grand rêve. Encadrée par ses parents Liseby, qui travaille dans une firme privée, et Josian, graphiste, mais aussi par son frère Jordan, 14 ans, et sa sœur Gaëlle, 6 ans, la petite n’a jamais manqué de rien et ne s’est jamais, non plus, sentie différente. Mais, depuis qu’elle sait qu’il existe des possibilités pour qu’elle puisse peut-être se mettre debout, elle est habitée par de grands espoirs.
«Depuis sa naissance, on se bat pour Liza. On a frappé à toutes les portes, on a investi dans des équipements pour lui permettre de faire des exercices. Mais depuis dix ans, on n’a jamais eu de réponses claires sur ce qui explique l’état de notre fille. Ce qui nous motive, c’est qu’elle a des sensations aux pieds et qu’elle arrive à les bouger. On se dit donc que tout est encore possible. Hélas, à Maurice, on n’arrête pas de nous dire d’attendre. Mais on s’est dit qu’il faut tout tenter maintenant et ne plus laisser passer le temps», confie Liseby Sébastien. Cette dernière, voulant mettre plus de chances du côté de sa fille, s’est tournée vers des institutions étrangères pour voir si son cas pouvait être traité : «J’ai envoyé des mails au Canada, en Australie ou encore en Afrique du Sud et j’ai reçu des réponses positives de tous les établissements.»
C’est finalement vers l’Australie que Liseby et son époux ont choisi de se tourner : «Ils nous ont proposé un traitement pour Liza et on a envie d’y croire.» Le seul obstacle, avant leur grand départ prévu pour le mois de juin, c’est qu’il leur faut très vite réunir une importante somme d’argent. C’est pour cette raison que la petite famille a voulu lancer un appel à l’aide. «On croit dans la générosité des Mauriciens», lance Josian Sébastien. Un numéro de compte à la Mauritius Commercial Bank est ainsi disponible : 053289331… pour tous ceux qui veulent aider Liza à réaliser son plus grand souhait !
One word from heaven 3
Retenez bien la date : le 8 juin. Un concert de solidarité est prévu ce jour-là pour aider la famille de Liza à récolter des fonds pour son voyage en Australie. L’événement One word from heaven 3 se tiendra en l’église Baptiste, à Curepipe, et commence à partir de 18 heures. Les billets sont à Rs 100.
Un garçonnet de 3 ans brûlé aux jambes
Le SOS de sa mère Queency
Rs 100 000. C’est la somme nécessaire pour que le petit Stephaney puisse subir une intervention chirurgicale en Inde. À 3 ans seulement, il doit subir une greffe. La raison : il a été grièvement brûlé aux jambes dans un incendie qui a ravagé sa maison sise à Roche-Bois, le 23 décembre dernier.
De maison, il n’en a justement plus. Sa mère, Queency Hoareau, explique qu’elle a tout perdu dans l’incendie de sa modeste demeure qu’elle louait à Rs 1 000 par mois. Stephaney, lui, a temporairement trouvé refuge chez une voisine. Ses deux frères, âgés de 11 ans et 4 ans, sont, quant à eux, hébergés chez des proches.
«Il nous faut trouver Rs 200 000. J’ai déjà récolté Rs 100 000. Le problème, c’est que je dépense beaucoup d’argent avec les soins de mon fils. Il faut garder une certaine hygiène pour lui éviter une infection. On a également besoin de vêtements et de nourriture», explique Queency. Ceux qui veulent venir en aide au petit Stephaney peuvent effectuer un virement sur le compte suivant, à la State Bank of Mauritius de Port-Louis : 03 33 62 00 00 11 47.
Christophe Karghoo et Jean Marie Gangaram