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«Qu’on développe à Maurice une formation autour du design»

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Professeur Pierre Guillon

Il est venu à Maurice pour diriger l’université des Mascareignes. Une institution qui promet de former
les jeunes professionnels afin qu’ils trouvent de l’emploi dans le milieu industriel. Le directeur général de l’établissement explique ses spécificités.

Vous êtes docteur en sciences, professeur émérite des universités de classe exceptionnelle, ingénieur et directeur général de l’université des Mascareignes. Quel est l’objectif principal de l’établissement que vous dirigez ?

Je suis là pour mettre en place cette université qui a quelques spécificités par rapport à d’autres déjà existantes. On travaille selon les normes européennes. Les niveaux de sortie sont un bac+3 (licence), un bac+5 (maîtrise) et un bac+8 (doctorat). Cela veut dire que nos diplômes sont validés par des universités européennes. Les étudiants, ici, sortent avec un double diplôme. Un premier de l’université des Mascareignes et un second de l’université de Limoges. Les cours sont conçus pour que tous les étudiants aient la possibilité d’intégrer n’importe quelle université, bâtie sur ce même principe.

L’enseignement est spécifique à Maurice. Il est en anglais et en français, ce qui facilite l’intégration. Et, le programme a été préparé en étroite collaboration avec le monde industriel. Ce qu’on veut, c’est former les gens pour qu’ils trouvent du travail à Maurice.

Quelles sont les perspectives de carrière pour les élèves ?

On souhaite que les étudiants trouvent des débouchés rapidement. Les perspectives de carrière sont comme suit : assistant ingénieur et technicien supérieur pour une licence, et enseignement universitaire et ingénieur pour un doctorat.

Quels sont vos projets pour Maurice ?

Je souhaite qu’on développe, à Maurice, une formation autour du design. Et on va s’y atteler à l’université des Mascareignes, parce que je pense que c’est utile pour le pays, mais aussi pour les pays voisins. Qui dit design prend en considération tout ce qui concerne la conception des systèmes, la fabrication et la mise en place du dispositif. Cela concerne l’automobile, le transport de manière plus vaste, mais aussi d’autres domaines.

Ce que je souhaite faire, c’est une grande formation autour du design et de l’innovation. C’est une formation qui n’existe pas à Maurice, d’où l’envie de la proposer. Au niveau de l’université des Mascareignes, nous voulons être complémentaire de ce qui se fait déjà à Maurice et proposer des formations en lien avec le milieu industriel et qui soient différentes de ce qui se fait actuellement.

Vous êtes ingénieur et avez notamment enseigné l’électronique, la mécanique et la mécanique des fluides. Quelle analyse faites-vous de l’accident de Sorèze ?

Ma première réflexion est que c’est un drame. Je pense aux familles des victimes, à toutes ces personnes qui ont perdu un des leurs dans cet accident et à tous ceux qui ont vécu ce choc. Une enquête est en cours et à l’issue de celle-ci, on pourra établir les causes de l’accident. S’il a vraiment eu lieu, comme cela se dit en ce moment, à cause d’un problème de freinage, c’est malheureusement un type d’accident qui est courant. Ce qu’il faut, à mon avis, c’est vraiment s’informer sur la conception des véhicules et par la suite, faire un suivi de l’entretien.

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