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Deux familles dans la détresse

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Kritee, l’épouse de Rakesh Buddoo, est inconsolable.

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Vidwantee Ramsamy, la mère de Jesson Catherine (en médaillon) espère revoir son fils vivant.

Ils sont partis pêcher le jeudi 9 mai. Depuis, leurs proches sont sans nouvelle. Les recherches se poursuivent…

«Ce n’est pas la première fois que des personnes disparaissent dans ces eaux. Le Souffleur est infestée de requins. Tous les habitants du Sud vous le diront.» Telles sont les paroles d’un vieux pêcheur.

Des paroles qui se confirment avec la disparition de deux personnes dans cette région du pays, depuis le jeudi 9 mai. Ce jour-là, Sunny Buddoo, un vigile de l’Escalier, a consigné une déposition à la police, pour signaler la disparition en mer de son frère Rakesh, âgé de 31 ans, et celle de son cousin Jesson Catherine, un habitant de Riambel, âgé de 21 ans. La veille, vers 19 heures, les deux hommes sont allés placer des casiers à Le Souffleur. Et depuis, aucun signe de vie. La police a recueilli leurs effets personnels sur la plage, à savoir une moto et des vêtements.

Kritee, l’épouse de Rakesh, vit un véritable calvaire depuis sa disparition : «Il a toujours plongé à Le Souffleur. Il n’a jamais eu de problème dans le passé. J’évite de penser au pire.» Vidwantee Ramsamy, 47 ans, la mère de Jesson Catherine, est tout aussi angoissée : «C’est un proche qui m’a appris la nouvelle. Mon fils a toujours eu l’habitude d’aller pêcher à Le Souffleur. Rakesh et lui n’ont jamais eu de souci dans le passé.»

À hier, les recherches en vue de retrouver les deux disparus n’avaient rien donné. Et ce, malgré la mobilisation de l’Helicopter Squadron et des sauveteurs de la National Coast Guard.

Sensibilisation policière

Les récents cas de noyade ne laissent pas insensible la police. Le Commissaire de police a donné des directives à la National Coast Guard (NCG) en vue de sensibiliser la population sur les précautions à prendre avant de se mettre à l’eau. La première : nager en groupe où l’on a pied seulement et informer nos proches de nos intentions.

Il est également conseillé au public de ne pas entrer dans l’eau lorsque les conditions atmosphériques ne sont pas adéquates. Sans compter qu’il est important de prêter attention aux panneaux interdisant la baignade. Nager sous l’influence de l’alcool, ou après avoir mangé est également dangereux. Et, il est préférable de ne pas faire trempette la nuit.

Autre point important soulevé par la NCG : il est primordial de porter un gilet de sauvetage lors d’une virée en bateau. Et, il est conseillé de nager là où des dispositions de sécurité ont été mises en place par la NCG.

Le corps de Nervin Polliah retrouvé

Il était porté manquant depuis le dimanche 5 mai. Trois jours plus tard, le corps de Nervin Polliah (photo), un pêcheur de 33 ans, a été retrouvé à proximité de l’île-aux-Singes.

Le jour de sa disparition, la victime, un habitant de Mahébourg, était partie pêcher en compagnie de son beau-frère. Il était alors environ 18 heures. Tous deux auraient noté un problème avec le moteur, vers 20h30. Après quoi, Nervin Polliah serait tombé à l’eau.

Dès le lendemain, son beau-frère aurait alerté la National Coast Guard. Et ce n’est que le mercredi 8 mai, vers 19 heures, que le corps de Nervin Polliah a été repêché.

Son père, Dass, se souvient qu’il avait déjà failli mourir en janvier : «Le 7 janvier, son bateau s’était écrasé à proximité des récifs, à l’île-aux-Phares. Il avait dû nager pour regagner la terre ferme. Par la suite, il avait fait réparer son bateau. C’est d’ailleurs celui-là même dont le moteur était défectueux. Aujourd’hui, mon épouse Mageeméye, mon fils Siitanhu et moi-même sommes inconsolables.»

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