Jean-Jacques Arjoon affiche la satisfaction.
Ils étaient nombreux à s’être déplacés mercredi dernier.
Le 1er mai des artistes, à travers un rassemblement à cette date, a porté des fruits prometteurs. Détails.
Ils en ont marre. Et cela, depuis trop, trop longtemps. Le 1er mai, loin des meetings politiques, les artistes locaux se sont réunis à la salle d’œuvres de l’église du Sacré-Cœur, à Beau-Bassin. Cette rencontre était organisée par l’Association des auteurs compositeurs mauriciens (AACM).
À l’agenda, il était notamment question de trouver une solution pour convaincre les autorités concernées de revoir le Copyright Bill. Il a alors été décidé de mettre sur pied une National Arts and Culture Audit Commission. Jean-Jacques Arjoon, président de l’AACM, nous en donne des détails : «L’objectif est de faire un audit pour l’art et la culture, car nous avons vu qu’il y a bel et bien un sous-développement dans ce milieu. En tout cas, nous sommes sortis satisfaits de cette réunion car plusieurs autres associations d’artistes étaient présentes – ce qui nous rend plus forts, plus nombreux – et elles sont très motivées à aller de l’avant avec ce comité. Nous aurons une réunion dimanche (NdlR : aujourd’hui) avec les représentants de ces associations pour décider de la marche à suivre concernant l’audit. En tout cas, nous démarrons tous sur de très bonnes résolutions.»
La réunion de mercredi a vu l’intervention notamment de l’avocat Steven Sauhoboa, qui a fait ressortir des «failles» dans le draft zero du Copyright Bill et aussi dans l’application de la loi actuelle, par exemple en ce qui concerne les produits n’affichant pas le logo de la Mauritius Society of Authors (masa).
Richard Hein, qui fait partie du conseil d’administration de la société, a estimé qu’il est possible d’augmenter les revenus de la MASA, mais que cela doit se faire avec de bons aménagements légaux.
Attendons voir…