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«Partagée entre le grading et le ranking»

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Classée première aux examens de fin de cycle primaire en 2001, Kendy, en Form V au QEC, donne son point de vue sur la nouvelle formule.

C’est un pur produit du ranking. Elle s’appelle Kendy Ng Cheong Sang Imrith. Vous souvenez-vous d’elle ? Non !Pourtant elle a déjà fait la une des journaux. Elle avait à l’époque, 11 ans et était élève à l’école du gouvernement Sir Veerasamy Ringadoo.

Tout remonte au 1er décembre 2001. Avec un autre jeune garçon, Satyasheel Ramphul, à l’époque élève à l’école Aryan Vedic, Kendy clôturait une page du système éducatif. À l’annonce des résultats du CPE, ils découvraient qu’ils étaient classés premiers. Ils sont ainsi devenus les derniers lauréats du CPE- il y en avait 42 depuis 1980-car l’année suivante le ‘ranking’ a cédé la place au ‘grading’.

Aujourd’hui Kendy, 15 ans, est actuellement en Form V dans la filière scientifique au collège Queen Elizabeth où elle se prépare «avec beaucoup de sérieux» à prendre part aux examens du ‘School Certificate’, (SC). Elle jette un regard sur le système éducatif et pense que c’est important d’avoir une élite académique pour que le pays le progresse.

Satyasheel, en Form V au collège Royal de Curepipe, a préféré ne pas faire de commentaire. Mais Kendy n’est pas timide. «Je suis le fruit du ranking», mais son cœur balance : «Je suis partagée entre le ‘grading’ et le ‘ranking’.»

Mais les deux systèmes se valent. «Le ranking a plus de transparence. Le rang pouvait très clairement distinguer deux élèves qui ont tous les deux un A dans une matière.» Parlant du ‘grading’, elle n’hésite pas à dire que cette formule allège le stress des élèves et des parents : «Le système du grading avait aboli les stars schools pour les convertir en ‘Form VI colleges’, il n’y avait alors pas cette compétition féroce y pour accéder .»

Par rapport à la nouvelle proposition du ministre de l’Education, Dharam Gokhool, d’introduire le A+ pour permettre l’accès aux neuf collèges nationaux, Kendy dit préférer attendre que les autorités viennent avec plus de détails : «Il faut savoir comment cela va se faire dans la pratique. Il faut bien définir le mode de sélection.»

Quel regard jette-t-elle sut tous les débats dans ce l’éducation ? «Il faut vite arriver à un consensus.» En attendant, elle poursuit son petit bonhomme de chemin en espérant faire toujours mieux…

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