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Retrouvailles, émotion et fierté…

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Retour aux sources. La toute première équipe de l’express s’est retrouvée avec beaucoup d’émotion. Chaque membre a reçu une médaille commémorative en plomb – métal symbolique pour la presse – à cette occasion.

C’était il y a 50 ans, mais Vishwen Singaravelloo s’en souvient comme si c’était hier. En 1963, à 25 ans, c’est lui qui distribuait les premières copies de l’express aux quatre coins de l’île. «Je commençais à rouler à une heure du matin dans un seul transport pour livrer les journaux un peu partout dans le pays. Ce n’est qu’à 10 heures du matin que j’étais de retour», se rappelle-t-il.

Celui dont le fils, Ganesha Singaravelloo, est aujourd’hui à la tête du Todel Group, entreprise qui assure la distribution de tous les journaux du pays, se dit «très heureux de revoir tous ses camarades» et surtout le Dr Philippe Forget qui a toujours été «comme un papa pour nous». Comme lui, ils sont plusieurs à avoir fait partie de la première génération d’employés de l’express. Ils se sont tous retrouvés lors du lancement du livre du Dr Forget hier soir. Des retrouvailles émouvantes qui ont beaucoup touché le créateur du quotidien.

Lors du cocktail et de l’exposition de photos de l’époque qui ont suivi le lancement de l’ouvrage, tous ne cessaient d’évoquer cette fameuse grande époque dont ils se souviennent tant. Si Bouck Pillay Vytilingum, qui avait commencé comme planton avant de devenir photographe, se rappelle de cette petite maison en bois de Port-Louis qui était autrefois leur bureau, Clency Jeannot se souvient, quant à lui, qu’il leur arrivait même de dormir sur du papier. C’est à l’âge de 19 ans qu’il a commencé à travailler dans le département typographie, à l’atelier de plomb. Un travail dur, mais dont il a été un passionné pendant 41 ans. Celui qui l’aura le plus marqué durant sa longue carrière, c’est sans conteste le Dr Forget, qu’il décrit comme quelqu’un à «qui l’on pouvait toujours parler».

Vèle Kadressen est un autre ancien employé à avoir passé de longues années à l’express en tant que photographe : «Trente-trois ans de carrière», précise-t-il fièrement. Cinquante ans après la création de ce journal, il déclare que le «système» de travail d’aujourd’hui est, certes, différent, mais que ceux qui y travaillent actuellement sont toujours aussi passionnés. Du Dr Forget, le photographe dira simplement : «Il faut le connaître pour savoir.»

Karl Offmann, ancien président de la République, a lui aussi été parmi les premiers employés du quotidien. Il a commencé à y travailler un mois avant la parution du journal et était attaché à la section technique avant de devenir le responsable du département de la presse : «Ce que nous avons vécu et ce que nous avons réussi à faire, c’est juste formidable. Je suis tellement fier de voir ce qu’est devenu l’express 50 ans plus tard».

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