En compagnie de son époux, Ah-Fat Lan Hing Choy.
En ce moment, tout lui sourit : sa marque de vêtements connaît du succès, elle a le soutien de sa famille et depuis son mariage en janvier, elle ne descend pas de son petit nuage de bonheur. En plus, sa nouvelle collection prend vie de jour en jour, pour sa plus grande satisfaction…
Du haut de ses talons qu’elle ne quitte, selon ses propres aveux, presque jamais, Sweetie Ramlagun dit avancer sereinement. «Je suis heureuse», lâche-t-elle. Les raisons de son bonheur ? Une ligne de vêtements, Possal by Sweetie Ramlagun qui, confie-t-elle, fait son chemin, une nouvelle collection qu’elle prépare actuellement et qui, selon elle, répond à une forte demande de sa clientèle, mais aussi son époux Ah-Fat Lan Hing Choy, – le trésorier du PTr – son «équilibre», son «bras droit», son «moteur» avec qui elle a commencé une nouvelle aventure le 18 janvier.
Car Sweetie n’a pas peur de le dire : elle carbure à l’amour. Et quand elle en reçoit tout plein, elle se sent, dit-elle, portée… prête à tout ! C’est armée d’une grande détermination qu’elle travaille, depuis quelques semaines déjà, sur ses nouvelles tenues qui devraient très bientôt être en vente entre les murs de Designer Avenue à la Mont Choisy Shopping Promenade.
Et à l’entendre, on comprend tout de suite qu’elle met le paquet : «C’est une collection qui me tient beaucoup à cœur. Elle fera la part belle aux robes de soirée, mais aussi à d’autres tenues pour les femmes comme pour les hommes. Mes nouvelles créations comporteront ainsi beaucoup de détails, avec des inspirations aztèques, des impressions diverses, de la broderie, du patchwork avec des amalgames de tissus, du noir et du blanc – à la demande de mes clients – des rayures, des perles. Bref, je me suis fait plaisir en dessinant ces nouvelles tenues.»
Entre son atelier à Phoenix – où elle reçoit ses clients pour prendre leurs commandes, mais aussi pour les conseiller – et ses nombreux déplacements pour s’occuper de ses affaires, la jeune femme se dit aussi transformée par son nouveau rôle d’épouse. Dans sa nouvelle vie, madame Lan Hing Choy dit avoir trouvé ses marques : «Ah Fat et moi, on se connaît depuis quelques années déjà et pour moi, il est à 100 % l’homme de ma vie». Celui, dit-elle, qui la comprend, qui la complète et qui la pousse à être toujours meilleure dans sa vie de femme : «On décide de tout ensemble et à la maison, on se partage les tâches.»
Mon péché mignon
Mais attention, précise-t-elle, il est hors de question d’user de la position politique de son époux pour obtenir quoi que ce soit ou une quelconque faveur : «Je n’ai jamais eu recours à des passe-droits et ce ne sera jamais le cas. Je me suis construite bien avant que débute ma relation avec Ah-Fat.» D’ailleurs, elle l’affirme haut et fort : «Je n’aime pas la politique…» Car, souligne-t-elle, c’est le social qui l’a toujours attirée : «J’ai été, pendant onze années, très active au sein du Rotary Club de Beau-Bassin et j’y ai vécu de très belles expériences.»
Depuis toujours, il y a aussi la mode. Les vêtements, les chaussures, les accessoires et autres bijoux, ont toujours eu une place importante dans la vie de la jeune styliste qui a aussi un passé de mannequin : «J’adore m’habiller et j’ai toujours aimé m’amuser avec les styles !» Son look du moment : des skinny, des hauts «loose», sans oublier les escarpins qui vont avec. «Mon péché mignon, c’est les chaussures. Des fois, je choisis ma tenue en fonction de ce que je vais avoir aux pieds», avoue-t-elle.
Et qu’il s’agisse des créations de Christian Louboutin, celles de Kurt Geiger ou encore les modèles de Steve Madden et de Jimmy Choo, Sweetie en possède toute une collection qu’elle considère comme des petits bijoux. Pour s’habiller, tout est, confie-t-elle, une question d’humeur : «Je choisis ma tenue en fonction de mon mood du moment et à partir de là, les couleurs : de l’orange qui tire sur le rouge, mais surtout le rose.» Elle est alors parée, dit-elle, à tout affronter.
Sa force de caractère vient surtout, raconte la jeune femme, de ce qu’elle a vécu : la perte de son frère Vinay, décédé en 1992 dans un accident de la route, mais aussi la disparition de sa mère Fifi, emportée en 1999 par un cancer. C’est à la suite de toutes ces épreuves qu’elle s’est habituée à toujours être entourée des gens qu’elle aime, notamment de son père Vinod ou encore de ses sœurs Priya (l’aînée) et Yona (la dernière).
Et quand elle prend le temps de se poser pour penser à son parcours – ses débuts avec la création de son premier atelier dans la maison de sa grand-mère Ranon ou encore ses expériences de travail pour Kookai ou encore Paco Rabanne, entre autres –, Sweetie ne peut s’empêcher de se dire qu’elle est chanceuse, non seulement de pouvoir faire ce qu’elle aime le plus, mais aussi de pouvoir compter sur toutes ces personnes qui lui font dire que sa «vie est belle» !