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Une «rencontre» qui mène au Festival de Cannes

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Le jeune réalisateur Jon Rabaud est à son deuxième court-métrage.

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Encore une sélection pour un film du réalisateur !

Quatre Mauriciens s’embarqueront bientôt pour la grand-messe du cinéma en France. Le court-métrage La rencontre, auquel ils ont contribué, y sera présenté.

C’est l’histoire d’une rencontre. Celle de quatre jeunes : Jon Rabaud, Edeen Bhugeloo, Guillaume Silavant et Vinaya Burrel. Leurs points communs : ils ont tous les quatre une passion pour le cinéma. Il n’en fallait pas plus pour que la petite bande s’embarque pour un beau projet, La rencontre, un court-métrage produit par la boîte Porteurs d’images et dont l’intrigue est née de l’imagination fertile de Jon Rabaud, visage connu du cinéma mauricien. Il s’était déjà fait connaître avec son premier courtmétrage, Cold Blooded, sorti en 2011.

Aujourd’hui, il mise tout sur son deuxième «bébé», car le court-métrage du jeune Mauricien sera présenté lors de la 66e édition du Festival de Cannes, du 15 au 26 mai. Une «sacrée bonne nouvelle» qui est déjà une «belle récompense» pour le quatuor de choc qui, durant une année – le temps qu’a duré «la préparation, la réalisation et le montage» –, vit une «grande et belle aventure».

Les quatre amis se gardent bien de préserver le mystère autour de cette fameuse «rencontre». Ils ne lâcheront rien et ils ne nous dévoileront que le synopsis. La rencontre, une fi ction à suspense, tourne donc autour d’un adolescent et d’une sombre histoire d’école buissonnière : «Dim, un adolescent d’environ 17 ans, s’est renfermé sur lui-même depuis le décès de son père. Un jour, infl uencé par son ami Alex et pour fuir une mère trop sévère, il fait l’école buissonnière. Au cours de cette escapade, Alex espère que Dim laissera derrière lui ses tourments. Mais parfois, l’enfer est pavé de bonnes intentions…» Entre la découverte du texte ou encore le tournage des séquences avant de visionner le produit fi ni, les amis ont surtout, disent-ils, passé de bons moments ensemble. «Que de beaux souvenirs ! Jon, comme réalisateur, est quelqu’un de très méticuleux, de rigoureux et qui sait comment faire pour motiver les personnes qui travaillent avec lui. Nous avons tous été portés par son professionnalisme et nous sommes aujourd’hui très fi ers du chemin emprunté par La rencontre», nous déclare Vinaya.

Avec Edeen et Guillaume, elle joue un des rôles principaux dans la production qui regroupe cinq protagonistes - Andrew René et Raj Bumma occupent des rôles secondaires. Les anecdotes sont nombreuses. Pour Guillaume, se décrivant lui-même comme «un boute-en-train», c’est surtout l’ambiance durant les tournages qui l’a marqué : «Jon est un vrai perfectionniste et il a su rendre les tournages très agréables. Grâce à lui et à cette expérience, j’ai pu apprendre beaucoup de choses.» Edeen, de son côté, est plus que convaincu que c’est ce qu’il veut faire maintenant : «J’ai vraiment adoré toutes les étapes de cette expérience cinématographique.» Une expérience et une «rencontre» qui le mènent, avec ses amis, au Festival de Cannes…

Wassim Sookia aussi représenté

Il ne faut pas l’oublier ! Après une pluie de récompenses dans un grand nombre de festivals pour ses nombreux courts-métrages, l’un des films de Wassim Sookia va aussi atterrir au festival de Cannes cette année. Après que son sympathique Home, Away est sorti second d’un festival de courts-métrages sur le foot en Allemagne en mars dernier, Keeper, un autre de ses fi lms sur le foot tourné l’année dernière, est premier du concours Wosh, organisé par le site online DAAZO qui promeut les courts-métrages. Le concours permet donc au film gagnant d’être présenté à Cannes au Short Film Corner, le marché du film pour les courts-métrages. Keeper sera donc promu, en espérant trouver un distributeur pour une plus grande visibilité.

C’est un Wassim Sookia impatient qui nous a parlé : «Bien sûr, je suis très content d’avoir été sélectionné. Mais pour le moment, j’attends que la Mauritius Film Development Corporation me contacte pour savoir si je pourrais m’y rendre, car c’est la corporation qui a financé le film.»

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