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Une enquête judiciaire pour situer les responsabilités

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Les témoins de la catastrophe seront bientôt interrogés afin de faire la lumière sur ce drame.

Les interrogatoires ont déjà été entamées dans le cadre d’une enquête menée par la CID
de Port-Louis Sud. Une fois bouclée, c’est au DPP de décider de la marche à suivre.

Les limiers de la CID de Port-Louis Sud ont du pain sur la planche. Cette unité de la police est responsable de l’enquête qui a été ouverte suite au décès tragique de 11 personnes après les grosses pluies du samedi 30 mars. Les enquêteurs ont déjà commencé les interrogatoires. Toutes les parties concernées ainsi que des témoins de la catastrophe seront interrogés afin de tenter de faire la lumière sur le drame.

Une fois l’enquête bouclée, le dossier sera ensuite envoyé au Directeur des poursuites publiques (DPP). Ce dernier aura alors la lourde tâche de décider s’il y a suffisament matière à ouvrir une enquête judiciaire afin de situer les responsabilités. Du côté des Casernes centrales, on avance qu’une enquête judiciaire est inévitable dans la mesure où 11 personnes ont perdu la vie lors de ces inondations.

Plusieurs personnes sont montées au créneau durant la semaine écoulée pour dénoncer les failles dans notre système de canalisation d’eau lorqu’il y a des grosses pluies. De 2001 à 2003, la firme de consultant Gibb avait d’ailleurs mené une étude avec la collaboration de la Water and Power Consultancy Service (India) Ltd.

Dans leur rapport, trois causes sont identifiées pour justifier les inondations à Maurice. Il y a d’abord la topographie du sol, l’urbanisation et l’intervention humaine. La firme Gibb et Water and Power Consultancy Service (India) Ltd avaient également identifié 13 facteurs humains pour expliquer les inondations. Il y a notament les drains mal conçus, des drains complètement obstrués et des maisons construites au pied des montagnes et colllines sans avoir pris en considération la canalisation d’eau.

Dans leur rapport, les experts avaient également fait des recommandations. Les plus faciles à réaliser étaient la formation du personnel qui doit travailler sur le terrain et la mise sur pied d’une Land Drainage Unit et d’un Land Drainage Coordination Committee car la vulnérabilité du pays devenait de plus en plus évidente à cause de l’urbanisation rapide et sauvage dans certains cas. Tout laisse croire que le DPP aurait à prendre en considération toutes ces données avant la tenue de l’enquête judiciaire.

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