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Coup de frein pour le permis à points

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La vigilance reste de mise sur la route, avec ou sans permis à points.

Il faudra attendre encore quelques jours, voire quelques semaines, avant que ce nouveau système ne soit mis en route…

Tout n’est pas permis. Surtout sur la route. Et le report de l’introduction du permis à points, initialement prévue pour le 1er avril, ne devrait pas être une «bonne raison» de faire ce que l’on veut on the road. C’est ce que pense Nawaz, conducteur depuis une dizaine d’années. Ce père de famille s’inquiète un peu de la réaction des usagers de la route qui se disent soulagés de l’ajournement décidé lors du Conseil des ministres, le vendredi 29 mars. «Faut-il une loi pour que les gens roulent prudemment ?», s’interroge-t-il. Car lui ne s’inquiète pas vraiment de cette nouvelle mesure prise afin de réduire le nombre d’accidents : «Soit on roule bien, soit on ne sait pas conduire».

Melissa Brunet, qui a récemment obtenu son permis, est dans le même état d’esprit : «Au début, je me disais que je n’étais pas chanceuse. Que j’obtenais mon permis au mauvais moment. Ensuite, j’ai réalisé que le tout c’était simplement de bien conduire en respectant le code de la route». Valérie Tripier, elle, ne changera rien à sa façon de conduire. Pourquoi ? Tout bonnement parce qu’elle fait déjà attention aux moindres détails : «Je viens tout juste d’avoir mon permis. Alors, il n’y a pas plus prudente que moi. Je ne dépasse jamais les 60 km/h.» Il ne lui est jamais arrivé de griller un feu rouge ou de tenter sa chance (en sens inverse) dans un one way pour gagner cinq minutes sur son planning. Et encore moins de s’offrir quelques verres avant de prendre le volant !

Rien de plus compliqué en somme ! Mais pas si on estime que le code de la route ne nous convient pas. C’est le cas d’Atish, la vingtaine, amateur de belles voitures et de vitesse. Ce qui le rassure, c’est que le law enforcement fera défaut : «Il n’y aura pas plus de policiers, non ? Alors, on pourra faire ce qu’on veut, comme maintenant. Si j’estime que je peux rouler à 140 km/h, c’est que je peux le faire. Donc, s’il n’y a pas de flics sur la route, pourquoi je devrais ralentir ?» Devenir un meilleur conducteur, ça ne l’intéresse pas vraiment : «Rouler moins vite, respecter toutes les règles… Pourquoi faire ? Je préfère conduire à ma façon. Et ça me réussit. Aucun accident en six ans !»

Les seules petites choses qui devraient freiner ses ardeurs, ce sont les différentes speed cameras qui sont installées à travers le pays et qui le limiteront, à l’avenir, dans ses envies d’accélérer : «Ça, c’est effrayant, par contre. Ils en mettent partout !» De quoi attiser la colère des employés du secteur du transport, réunis autour d’un Front commun, qui s’opposent à la mise en vigueur du permis à points et envisagent un recours légal. Néanmoins, il se pourrait que la législation entourant ce nouveau système soit revue. Des amendements qui pourraient satisfaire – ou pas – les réfractaires au permis à points.

En attendant d’autres développements, il est bon de se rappeler que sur la route, tout n’est pas permis !

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