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Flou autour du meurtre de Vikash Moneea

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Simla et ses trois enfants sont dans le flou total

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La victime.

Cet habitant de St Rémy, âgé de 41 ans, a-t-il été victime d’un acte prémédité ? Son corps a été retrouvé dans une chasse, à Poste-de-Flacq. A ce jour, la police a procédé à l’arrestation de deux suspects ; le premier pour assassinat et le second pour complicité.

Les Moneea de St Rémy sont dans le flou. Plusieurs zones d’ombre entourent, selon eux, le décès de Jeetendra Moneea, plus connu comme Vikash. Le corps sans vie de cet homme de 41 ans, marié et père de trois enfants - un fils de 14 ans, un autre de 12 ans et une fille de 3 ans - a été retrouvé sur un terrain de chasse, à côté d’une carcasse de cerf, à Poste-de-Flacq, le dimanche 17 mars, vers 19h25. Il a été tué d’une balle dans le dos Un fusil et un magazine ont aussi été retrouvés sur les lieux.

La police a procédé à l’arrestation de deux suspects dans le cadre de cette affaire : un gardien de chasse et un chauffeur de taxi marron. Le premier est provisoirement accusé d’assassinat. Ce qu’il nie. Le second est, quant à lui, accusé de complicité. C’est lui qui aurait conduit la victime de son domicile jusqu’au terrain de chasse, le jour du drame.

Les Moneea s’interrogent : que faisait Vikash sur ce terrain de chasse, alors qu’il n’aurait pas l’habitude de s’y rendre ? Pour eux, aucun doute : plusieur zones d’ombre entourent cette affaire. Parmi, le fait que la victime a été retrouvée allongée sur le dos, alors que le coup de feu venait de l’arrière.

Autre fait qui intrigue les Moneea : le portable de Vikash a disparu. Qui plus est, Atmanand Dilloo, le suspect numéro un, a dit ne pas connaître la victime. «Comment a-t-il pu dire cela à la police alors qu’ils sont amis et habitent tous deux St Rémy», se demande Vijay, le frère de Vikash.

Celui-ci est persuadé que son frère aîné a été tué à la suite d’un règlement de compte. «Mon frère a été victime d’un acte de lâcheté. On pense qu’il serait tombé dans un piège. On ignore cependant les raisons. On entend plusieurs rumeurs. Je précise toutefois qu’il n’est pas un braconnier. Depi kan braconnier al la sass lizour ? Li ti abitie la sass liev dan caro cann zis derier nu lakaz. La police doit faire le nécessaire pour faire la lumière sur cette affaire afin que justice soit rendue à la famille.»

La police pense, elle, que Vikash Moneea aurait peut-être demandé au chauffeur du taxi marron de le conduire jusqu’au terrain de chasse. Ce dernier devait le récupérer quelques heures plus tard. La victime aurait pour habitude de donner de l’argent aux gardiens du terrain de chasse pour que ces derniers ne dénoncent pas ses agissements. Tout laisse croire qu’il avait une forte somme d’argent sur lui le jour du drame, et qu’on l’aurait probablement tué pour le voler.

D’aucuns avancent que Vikash soudoyait les gardiens et opérait ensuite à son aise. Selon une source, il tuait deux ou trois cerfs avec son fusil, muni d’un silencieux. Une voiture venait ensuite le récupérer pour qu’il aille les vendre. La police met tous les moyens à sa disposition pour résoudre cette affaire. Au total, la police a confisqué neuf fusils de chasse. Le jour du drame, Vikash est sorti pendant l’absence de ses proches. Ses enfants se trouvaient alors chez leur grand-mère maternelle.

Simla, 37 ans, l’épouse du défunt, employée comme Laundry Attendant, revient sur les événements précédent le drame : «J’ai vu mon mari pour la dernière fois, dimanche matin, vers 8h15. Je suis sortie pour aller travailler. Je lui avais demandé de bien s’occuper de notre fille car ma belle-mère n’allait pas être disponible ce jour-là. Je devais travailler toute la journée et une bonne partie de la soirée. Je suis rentrée à la maison vers 22h15. Il n’était pas là. Je lui avais téléphoné sur son portable vers 19h40 mais c’était éteint. J’ai alors téléphoné à mes fils qui m’ont confirmé que leur père n’était pas rentré. J’ai essayé de l’avoir vers minuit mais en vain car le portable était toujours hors service. Je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit et ce, jusqu’à 2h lorsque les éléments de la CID sont venus chez nous pour demander une pièce d’identité de mon époux sans nous dire que la police avait déjà retrouvé son cadavre», raconte l’épouse.

Vikash travaillait comme contracteur pour des travaux de peinture et de bois. Selon ses proches, il était jovial, aimable et vouait une véritable passion pour la chasse. Vikash était détenteur d’un permis de port d’arme depuis plus de 5 ans. Il conservait son fusil de chasse dans un coffre. Il a été candidat malheureux aux dernières élections villageoises. Il avait fêté son anniversaire le 10 mars. Son épouse et lui devaient fêter leurs 16 ans de vie commune, le 11 mai. Selon son épouse, il travaillait dur pour subvernir aux besoins de sa famille, qu’il laisse dans un profond chagrin.

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