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Ziskakan : un groupe, un rêve

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Les textes du nouvel album du groupe font suite à un travail effectué à l’île Maurice.

32 desanm. Une date imaginaire, mais ô combien importante, dont nous parle le groupe réunionnais, vieux de 30 ans, dans son nouvel album. Rendez-vous est donné le samedi 30 mars, à 20 heures, à l’Institut français de Maurice, pour un concert de la formation Ziskakan.

Joint au téléphone, Gilbert Pounia, leader charismatique du groupe, nous ouvre les portes de ce nouvel opus, très axé sur l’île Maurice, puisque l’écriture des textes résulte d’un travail de résidence chez nous en 2011, autour du thème Un jour idéal à construire avec un lien fort entre les gens. Un opus sur lequel l’on retrouve d’ailleurs le Mauricien Michel Ducasse et sa fille Lisa, 13 ans, qui a écrit la chanson Madame.

Tout un programme, comme nous le dit Gilbert Pounia, qui aura bientôt 60 ans : «Le public aura bien sûr droit aux nouveaux morceaux de l’album, mais nous avons également voulu présenter Ziskakan de ses débuts à ce jour. Ce sera très riche. Nous voulons aussi apporter plusieurs CD pour une vente lors du concert, car 32 desanm est déjà disponible à La Réunion.»

Ziskakan, formation qui trouve ses racines dans la musique engagée («C’était un peu comme le groupe Soleil Rouge chez vous», explique Gilbert Pounia), porte juste beaucoup Maurice dans son cœur : «Je l’avoue, je voudrais bien venir habiter chez vous. J’ai rencontré en fait tellement d’amis ici qui sont devenus comme ma famille, en plus d’être, pour la plupart, d’excellents artistes.»

Et l’album ? «Je pense que nous avons besoin de rêver, pour l’immédiat et pour l’avenir. Le 32 desanm, c’est justement cette date imaginaire qui nous permet de rêver. C’est mettre un peu plus de rose dans nos vies», affirme notre interlocuteur. Et d’ajouter : «C’est important de reconnaître la richesse que nous avons, nous les créoles, peuple des îles. Je pense aussi fortement à la jeunesse qui a besoin de cette richesse, tout autant que la connaissance de leur Histoire. Celle-ci est souvent dure dans les îles, parfois malheureusement un peu édulcorée, mais il faut que les jeunes la connaissent.»

Ziskakan a définitivement un rêve, une vision. Raison de plus d’aller les voir le 30 mars. Les billets sont en vente à Rs 200, Rs 100 et Rs 50. Ils sont disponibles à l’Institut français de Maurice, à Rose-Hill, et au Centre culturel d’expression française, à Curepipe.   

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