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«Les jeunes s’intéressent aux fléaux qui touchent notre société»

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«Nous espérons agir comme un modèle
pour les générations futures et encourager
les jeunes en à faire de même»

Présente dans plus de 113 pays et comptant plus
de 86 000 membres, l’Association for the International Exchange of Students in Economics and Commerce (AIESEC) est la plus grande organisation au monde à être dirigée par des jeunes et à miser sur le développement du leadership chez eux. Parole à Wendy Ramburrun, Organized committee president de l’AIESEC UTM*CTI.

Parlez-nous de l’AIESEC.

C’est la plus grande organisation d’étudiants au monde. Nous sommes présents dans plus de 113 pays et comptons près de 86 000 membres. À Maurice, nous sommes environ 250, dispersés à la University of Mauritius, University of Technology Mauritius, au Charles Telfair Institute, à la Middlesex University et à l’Eastern Institute for Integrated Learning in Management.

Vous avez récemment travaillé sur un projet relatif à l’environnement. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Le projet Lead Green consiste à mettre en avant les différents aspects de l’environnement à Maurice. Nous travaillons avec une équipe de 13 étudiants venant de la Suisse, du Canada, de l’Inde, de la Chine et de la Russie, mais aussi avec huit Mauriciens. Nous parcourons l’île afin d’éduquer les jeunes sur l’importance de garder leur environnement propre à travers de simples actions quotidiennes qui, sur le long terme, peuvent être bénéfiques. Nous avons, par exemple, travaillé avec des écoles primaires et secondaires, pour leur parler du recyclage à Maurice.

Comment une association telle l’AIESEC aide à faire bouger
les choses ? 

Chez l’AIESEC, nous prônons une chose très importante : l’éducation. Si l’on veut faire bouger les choses, c’est à travers l’apprentissage qu’il faut commencer, d’abord à la maison avec les parents, puis à l’école. C’est vraiment la base. Il y a aussi les campagnes de nettoyage et les ateliers de travail qui sont un aspect important de notre mission. Grâce à cela, nous espérons agir comme un modèle pour les générations futures et encourager les jeunes à en faire de même.

Est-ce que les jeunes s’intéressent, selon vous, aux problèmes de notre société ? 

Il ne faut pas se mentir. Les jeunes s’intéressent aux fléaux qui touchent notre société. Cela se voit lors des manifestations qui concernent l’environnement, le sida et la lutte pour les droits de la femme notamment. L’important, c’est comment faire pour améliorer les choses et continuer à encourager les jeunes à s’intéresser de près aux problèmes de la société. Il y a une solution à chaque problème. À nous de la trouver et de l’appliquer. 

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