Le ministre de l’Éducation, Steven Obeegadoo : « Il n’y a pas eu de silence. Nous enquêtons »
Le ministre de l’Éducation, Steven Obeegadoo, se défend. Il est catégorique : « Il n’y a pas eu de silence de la part du ministère de l’Éducation concernant les actes de vandalisme qui ont été commis au collège Lorette de Quatre-Bornes mardi le 8 février dernier et dont quelques élèves du collège Royal de Curepipe sont responsables. »
Il répond ainsi à Mgr Maurice Piat qui, lors de l’inauguration d’un département pré-professionnel au collège Père Laval à Ste-Croix, mercredi dernier, avait fait allusion aux incidents survenus après la proclamation des résultats du HSC. Il avait, entre autres, déclaré : « Nous avons aussi enregistré un silence affligeant de la part des autorités. »
Selon Steven Obeegadoo, son ministère travaille « sérieusement » sur ces incidents : « Il y a une enquête qui est en cours. Depuis le début, je condamne ces actes de vandalisme (quelques élèves du RCC s’en sont pris aux infrastructures et à quelques collégiennes) et je l’ai dit à maintes reprises. Il n’y a pas eu de silence. Nous enquêtons. »
Le ministre de l’Éducation précise aussi que bientôt, son ministère prendra des sanctions contre « les quelques vauriens » qui ont terni l’image du collège Royal de Curepipe et qui ont causé du tort aux filles du collège Lorette de Quatre-Bornes: « Le ministère travaille en collaboration avec la police et les responsables des collèges impliqués dans ces incidents. Un rapport va bientôt être disponible et après, je prévois des sanctions exemplaires contre les quelques coupables. Il faut des sanctions pour que ce genre d’incidents ne se reproduisent à nouveau. »
Au collège Lorette de Quatre-Bornes, les choses sont maintenant revenues à la normale. Du côté du collège Royal de Curepipe, la directrice, Hafeeza Nabheebucus, nous a fait la déclaration suivante : « On gère la situation au collège. Je condamne ces actes mais on ne peut pas mettre tous les élèves dans un seul panier. On travaille avec la police et après le rapport, quand on saura qui sont responsables, on agira. On veut aussi calmer les choses. Dans ce sens, quelques garçons du collège rendront visite aux filles du collège Lorette mardi prochain. »