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«L’engagement, c’est aussi une présence mentale»

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Ce serait intéressant de revoir le cursus pour aller dans le sens de la solidarité

Dans le cadre de la Journée de l’engagement observée aujourd’hui, Christian Némorin du Congrès national de la société civile, nous parle de l’importance de cette journée. Entretien…

Quelle est l’importance de la Journée de l’engagement ?

L’importance, et donc l’objectif, de cette journée est de proposer aux gens d’être plus réceptifs aux enjeux de la société et de leur rappeler que l’engagement, c’est aussi une présence mentale. Une Journée de l’engagement est décrétée par une association, ou un collectif d’associations, dans différents pays selon des choix de dates propres à chacun. Nous voulons signifier, même si c’est une notion vaste qui se présente sous différentes formes d’affirmation, que l’engagement peut rallier les uns et les autres si on reste sur l’objectif d’un intérêt commun à faire grandir positivement, avec clarté.

Pour marquer cet événement, vous organisez plusieurs activités. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Faire savoir au grand public que ce dimanche 24 février est un jour dédié à l’engagement est une activité en soi. Il y aura une conférence qui verra défiler différents intervenants sur le sujet, mais, malheureusement, par manque de places, ce sera sur invitation. Il y a que nous nous attendons aussi à recevoir des poèmes ou textes par le biais de notre site (www.congresmaurice.com) des élèves de Forms V et VI, car ils sont en pleine construction de conscience. Ce qui verra se préciser un engagement plus qu’un autre demain.

Le point culminant sera la projection d’une vidéo qui comporte deux parties, à savoir l’expression de la population et une interpellation de la population.

Pour la voir, il faudra taper congrès maurice sur YouTube.

Pensez-vous que les jeunes de nos jours se sentent concernés par le sens du mot engagement ?

Cela dépend de l’âge. Plus on s’y prendra tôt avec eux, mieux ce sera imprimé. De plus, il serait intéressant de revoir le cursus pour aller dans le sens de la solidarité et de l’entraide, ou encore dans le sens pratique du devoir civique.

Quel est le travail du Congrès national de la société civile ?

C’est une structure qui se propose de rassembler et fédérer la partie fertile de la société civile. Nous pensons à ces gens d’associations et d’ONG, citoyens engagés, travailleurs sociaux, artistes, professionnels, intellectuels qui ont assez de se cantonner dans le témoignage, mais qui veulent que leurs idées puissent se concrétiser.

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