• Manisha Ramdass, 34 ans, meurt d’une septicémie après une opération de la thyroïde - Deepak : «Ki sanla inn fote pou ki mo madam inn mor ?»
  • MMA Awards : le Tribeca Mall en fête
  • Relativité salariale : patronat-gouvernement, le grand face-à-face
  • Jiu-jitsu brésilien : Maurice s’offre sept médailles aux Mondiaux de Nagoya
  • Kick-boxing – Coupe du monde en Ouzbékistan : Fabrice Bauluck, un fabuleux champion du monde
  • Pravind Jugnauth : encore des annonces avant la dissolution du Parlement
  • Entre dissolution et dernière course aux promesses
  • Ras Do chante les beaux jours
  • Malad leker pe fer twa trouv zekler ?
  • Troubles urinaires : des gestes simples pour prévenir et guérir

Résultats du SC : le collège Père Laval en fête

education.jpg

Le principal Jacques Pereira et son personnel enseignant sont heureux

Mission accomplie. 60,9% de réussite à une première participation aux examens du ‘School Certificate’ (SC). Une fierté légitime pour le principal et le personnel enseignant du collège Père Laval à Sainte-Croix. Des 23 candidats inscrits aux derniers examens, 14 d’entre eux ont été reçus.

Pourtant, lorsqu’ils avaient été admis dans ce collège en 1997 – l’année même de son ouverture- ces élèves, non-classés, car ayant obtenu de piètres résultats au ‘Certificate of Primary Education’ (CPE) après une deuxième tentative, n’étaient pas promis à un brillant avenir dans la filière académique.

Huit ans après, ils viennent prouver le contraire et démontrer ainsi que  tout ne se décide pas à l’âge de onze ans. À l’époque, on les « taxait » de « mauvais élèves ».

Nul au collège Père Laval ne peut cacher sa joie depuis l’annonce, en début de semaine, du taux de réussite de l’établissement. C’est la fête. Le premier heureux n’est nul autre que le principal du collège, Jacques Pereira, qui s’était retrouvé au centre d’une polémique en septembre dernier.

Certains syndicats du primaire contestaient le fait qu’il postule pour être principal de l’établissement de Sainte-Croix : « Je suis un homme heureux. On récolte le fruit du travail de toute une équipe qui a cru dès le départ en ces enfants qu’on qualifiait à l’époque de ‘moins brillants’. Personne ne voulait d’eux car certains d’entre eux ne pouvaient même pas aligner deux mots ou s’exprimer correctement. Le collège Père Laval leur a ouvert ses portes et leur a donné l’occasion de prouver ce qu’ils pouvaient accomplir. ».

Pour Jacques Pereira, ce qu’ont accompli les 14 élèves de son établissement est un gros travail : « Ces réussites démontrent parfaitement qu’on ne peut pas juger académiquement un enfant lorsqu’il n’a que onze ans. Au début, le collège Père Laval opérait uniquement avec des élèves en Form I, II et III. Petit à petit, on nous a fait confiance et on nous a permis de préparer quelques élèves pour la ‘Form V’. Ces ‘late learners’ se sont développés à leur rythme. Aujourd’hui, ils ont un certificat en poche et ils se préparent pour leurs examens de fin d’études secondaires. ».

Une semaine après la proclamation des résultats, les enseignants analysent encore les résultats détaillés. Les meilleurs résultats du collège ont été obtenus par Kevin Tholasee avec 21 unités.

Il a eu un Grade 2 en français, 5 en littérature française, 5 en maths, 6 en chimie, 3 en informatique et 7 en anglais : « Le collège a aussi enregistré un taux de 100% de réussite en ‘Art’ et en ‘Design and Technology’. La moyenne des autres étudiants qui ont réussi se situe entre 27 et 28 unités. Trois étudiants se sont inscrits au collège Saint-Mary’s, à Rose-Hill, pour poursuivre leur ‘Higher School Certificate’ (HSC). Certains se sont tournés vers des institutions techniques pour apprendre un métier alors que d’autres sont retournés au collège pour essayer d’améliorer leur performance et tenter une nouvelle fois les examens du SC cette année. »

Le taux de réussite aux derniers résultats du SC motive à fond les 32 élèves qui se préparent pour ces examens cette année. Leur objectif : faire aussi bien que leurs amis.

---------------------------

Tension à l’école Aryan Vedic

Depuis la rentrée scolaire, rien ne va à l’école primaire Aryan Vedic de Vacoas. Des parents ayant des enfants en ‘standard IV’ estiment que l’enseignante en charge de cette classe « est incompétente ». Depuis une semaine, l’école est sous tension car certains parents ne cessent de protester « pour que cette enseignante s’en aille ».

Ils refusent d’envoyer leurs enfants à l’école. Et cela fait deux semaines que cela dure. Le ministre de l’Éducation, Steven Obeegadoo, parle, quant à lui, de « tentative de poli-

tiser ce problème ».

« Les parents des enfants qui sont dans cette classe sont révoltés. En scrutant les devoirs faits par leurs enfants, ils se sont rendu compte qu’il y a beaucoup d’erreurs, que l’enseignante ne corrige pas très bien. Même nos enfants se sont plaints. Ils disent ne rien comprendre lorsque l’enseignante explique. C’est pour cela que certains parents sont tombés d’accord pour ne pas envoyer leurs enfants à l’école. On veut que les autorités réagissent et qu’une solution soit très vite trouvée à ce problème ; sinon, la situation va dégénérer », nous déclare un parent d’élève.

Pour exprimer leur mécontentement, les parents ont d’ailleurs organisé une conférence de presse, hier matin, pour évoquer le problème.

Le ministre de l’Éducation, Steven Obeegadoo, pour sa part, nous a fait la déclaration suivante : « C’est un problème tout à fait localisé mais je pense que toute cette affaire est le résultat d’une politisation car on essaye de mettre du désordre pour troubler. J’ai eu des appels venant des politiciens cette semaine et cela n’est pas bien. L’école Aryan Vedic est une école privée gérée par une organisation privée, la ‘Hindu Education Authority’».

Le ministre ajoute ausssi: « C’est à l’organisation de régler le problème. Si la direction a jugé bon de placer cette enseignante dans cette classe, il faut respecter cette décision. Il ne peut être question que les parents choisissent les professeurs qu’ils désirent. C’est inacceptable. À la fin de la semaine dernière, j’ai demandé aux inspecteurs de la zone où se trouve l’école de régler le problème. Tout devrait rentrer dans l’ordre très vite. »

Du côté de la ‘Hindu Education Authority’, un responsable déclare : « La façon d’agir des parents est condamnable. Ils privent leurs enfants de cours et tentent de faire agir des politiciens dans cette affaire. »

Archive: