Stéphanie Virenque a toujours soutenu son mari Richard
Elle n’a connu qu’un homme dans sa vie. À l’âge de 14 ans, elle avait déjà conquis le cœur de celui qui allait devenir l’un des cyclistes français les plus populaires. Elle, c’est Stéphanie Virenque. Elle était en vacances à Maurice avec son mari, Richard, et leurs deux enfants, Clara et Dario, à l’hôtel Voile d’Or sur l’invitation de Philippe Requin.
«Je connais Richard depuis 14 ans et cela fait huit ans que nous sommes mariés», nous dit-elle. De cette union sont nés deux enfants; l’aînée, Clara, a sept ans et le cadet, Dario, a cinq ans.
Aujourd’hui, elle se dit fière de son mari. Elle a vécu des moments de joie comme des moments de peine aux côtés de lui. Moments de joie quand ce dernier remportait les titres, moments de peine quand l’image de Richard a été égratignée par cette accusation de dopage au sein de l’équipe Festina.
«Je ne me suis pas beaucoup occupée de la carrière de Richard car je pense qu’il est le plus apte à décider», nous confie Stéphanie. Cette dernière joue avec brio les rôles de mère de deux enfants, d’épouse mais aussi de conseillère de Richard. Le couple Virenque a longtemps discuté avant que Richard ne fasse l’annonce de sa retraite.
«Richard voulait établir un nouveau record dans le Tour de France et maintenant que c’est fait, il veut arrêter. Si le record était pour l’année prochaine, je pense qu’il aurait rempilé pour une saison de plus», nous dit-elle.
Pour Stéphanie, ce n’est aucun des sept titres de meilleur grimpeur du Tour de France que Richard a remportés qui lui a fait le plus plaisir. «Sa victoire la plus mémorable pour moi, c’est celle de Paris-Tours en 2001. Ce titre m’a le plus émue car, premièrement, le Paris-Tours est connu pour être une épreuve pour des sprinters-rouleurs alors que Richard est un grimpeur. Deuxièmement, parce que cette victoire marquait son retour à l’avant- plan après sa suspension de neuf mois».
La vie d’une femme de cycliste n’est pas rose tous les jours. Femme au foyer pour s’occuper de ses enfants, Stéphanie nous avoue que cette vie lui plaît. «Quand j’étais petite, je voulais être une femme au foyer et maintenant que je le suis, cela me plaît. Puis, je n’avais pas d’autre choix, Richard était souvent absent de la maison et les rares moments où il était là, il avait à se consacrer à son entraînement. J’espère qu’il prendra un peu la relève, maintenant qu’il dispose de plus de temps», conclut Stéphanie avec une pointe d’humour.