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Le cycliste Richard Virenque : «Je souhaite monter un centre de remise en forme»

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Richard Virenque (à l’avant-plan) a offert un sublime cadeau à ses fans mauriciens en faisant une randonnée avec eux

Si l’Américain Lance Armstrong est le roi du Tour de France, Richard Virenque est, lui, le roi de la montagne dans le Tour. Durant sa carrière, Richard cœur de lion, comme le surnomment ses nombreux supporteurs, a endossé sept maillots à pois. Un record qui n’est pas prêt d’être égalé ni, encore moins, battu.

Fraîchement retraité du cyclisme, Richard Virenque ne compte pas rester oisif. En 2005, il sera consultant pour France Télévision ou Eurosport. «Je vais travailler pour mon sponsor Quick Step - Davitamon dans le domaine des relations publiques, une cinquantaine de jours dans l’année», nous dit-il. «Mon rêve le plus cher, c’est de monter un centre de remise en forme», nous confie le coureur français.

Il a tout connu : le succès , les petites contrariétés aussi bien que les problèmes liés au dopage. Richard Virenque est un coureur adulé, que ce soit en France ou ailleurs. Même à Maurice, où il était l’invité d’honneur pour l’inauguration de l’hôtel Voile d’Or à Bel Ombre, le Français s’est bien rendu compte que sa popularité avait bel et bien dépassé les frontières de l’Hexagone.

Mais qu’est-ce qui l’a poussé à prendre une retraite prématurée alors qu’il avait encore du jus. «Je voulais partir alors que j’étais sur le haut de la vague», nous répond-il. «Je ne voulais pas faire une année de trop. Il faut savoir s’arrêter et je crois que c’était le bon moment». Effectivement, le coureur de la Quick Step-Davitamon est parti après avoir remporté son septième maillot de meilleur grimpeur dans le Tour de France cette année.

La renaissance

Lors de la dixième étape, en juillet dernier, Virenque a gagné pour la septième fois une étape de montagne, de surcroît le jour de la fête nationale française. Il a fait mieux que deux légendes, l’Espagnol Federico Bahamontes et le Belge Lucien Van Impe, en portant à sept le record des victoires dans le Grand Prix de la Montagne.

Remporter le mythique maillot jaune du Tour de France, il en a rêvé. «J’ai fini deuxième en 1997 et troisième en 1996. En 1998, je pense que j’avais l’équipe pour pouvoir remporter le maillot jaune; malheureusement ce ne fut pas le cas», nous dit le Varois.

1998 fut aussi l’année la plus sombre de sa carrière avec l’épisode Festina. Suspectée de dopage, l’équipe Festina fut exclue du Tour. Et en 2000, après avoir avoué qu’il avait pris des produits dopants, Richard Virenque écopa d’une suspension de neuf mois.

Combatif comme pas deux, il nous le prouva à son retour de suspension. C’est en menant à son terme une longue échappée de 242 kilomètres dans la plaine qu’il a remporté la seule classique figurant à son palmarès : Paris-Tours (2001), la course des rouleurs-sprinteurs.

C’est le 19 novembre 1969 à Casablanca au Maroc que Richard Virenque vit le jour. Connu pour ses qualités de spécialiste de la montagne, il passa pro en 1991. Il intégra en 1993 l’équipe Festina. Il resta dans cette formation jusqu’à l’éclatement de l’affaire de dopage. Il fit partie en 1999 de l’équipe Polti, puis, en 2002, celle de Domo-Farm Frites. Depuis 2003, il a défendu les couleurs de l’équipe Quick Step-Davitamon avant de prendre sa retraite cette année.

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Virenque rencontre ses fans mauriciens

Rouler en compagnie de Richard Virenque. Cette opportunité ne se présente pas tous les jours. Ainsi, ils étaient une bonne cinquantaine d’admirateurs à avoir bravé la pluie pour être au rendez-vous donné mardi après-midi par le septuple vainqueur du maillot à pois du Tour de France.

Ceux présents ont eu la chance d’accompagner Richard Virenque de l’hôtel Voile d’Or à Bel Ombre, au Rond Point de Yémen, avant de rallier le point de départ. Au total, 70 kilomètres sous une pluie intermittente mais le temps inclément n’a nullement gâché le plaisir des amoureux de la petite reine dont la plupart arboraient un t-shirt avec les logos des sponsors.

«Cela s’est bien passé, dans un esprit convivial, c’était une bonne expérience», nous dit le champion français. «Vu l’organisation de dernière minute, je ne pensais pas voir autant de gens», ajoute-t-il.

Il faut dire que cette randonnée a été organisée en moins d’une semaine. L’idée a germé dans la tête de Popo Hitié, de Summertimes, lors de l’inauguration de l’hôtel le 12 décembre dernier. «J’en ai parlé à Philippe Requin, le directeur de l’hôtel Voile d’Or, qui a tout de suite approuvé. Par la suite, un autre sponsor, en l’occurrence Air Mauritius, nous a rejoints», déclare Popo Hitié.

Après l’effort, la récompense. Tous les participants à la randonnée furent conviés à un cocktail. Un tirage au sort avec les numéros des cyclistes fut ensuite effectué. Le hasard fait bien les choses, dit-on. Ce dicton s’est confirmé mardi quand Jacques Mykoo a remporté un séjour à l’hôtel Voile d’Or.

On ne présente plus Jacques Mykoo dans le giron du cyclisme. À 77 ans, il pratique toujours, avec la même assiduité qu’à ses débuts, le vélo. Jeremy Wong a, quant à lui, remporté un voyage pour deux personnes à l’île Rodrigues offert par Air Mauritius. Tous les participants ont chacun reçu une médaille souvenir ainsi que des prix offerts par Air Mauritius.

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