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La championne du 400m de France, Sandrine Thiebaud-Kangni :«Frankie Fredericks reste mon idole»

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Sandrine Thiebaud-Kangni garde le sourire bien qu’elle n’ait pu ramener de médaille des Jeux Olympique d’Athènes

Elle a explosé les chronos. Pulvériser le record du 400m de France n’est pas donné à n’importe quel athlète. Elle, c’est Sandrine Thiebaud-Kangni qui était en visite à Maurice la semaine dernière en compagnie du recordman d’Afrique du 200m, Frankie Fredericks, l’invité de marque du journal L’express.

«C’est un honneur d’être ici à Maurice en compagnie du célèbre Frankie Fredericks. Il est le plus grand sprinter de 200m du monde. Je crois qu’il est meilleur que les Américains du fait qu’il parvient toujours en finale. Il est un très grand champion et il reste mon idole. Je suis d’avis que bon nombre de Mauriciens ont eu l’occasion de découvrir sa simplicité, son sourire et sa disponibilité. J’espère que sa venue à Maurice incitera beaucoup de jeunes à s’adonner au sport», nous a déclaré Sandrine Thiebaud-Kangni.

Seule athlète féminine représentant le Togo

Âgée de 28 ans, Sandrine Thiebaud-Kangni est à sa douzième visite à Maurice. Elle a commencé à pratiquer le sport à l’âge de 5 ans. À cette époque, elle faisait la natation et l’athlétisme. C’est à l’âge de 10 ans qu’elle constata que courir devenait graduellement sa passion et elle décida finalement de se consacrer uniquement à cette discipline. Sa participation à une première compétition internationale à 16 ans a été pour elle un tournant important dans sa carrière.

Championne de France en salle du 400m et 4 x 100m, détentrice du record de France junior de la même distance et demi-finaliste des Championnats d’Afrique, Sandrine Thiebaud-Kangni a aussi la particularité de posséder une double nationalité, togolaise et française. Elle est aussi l’unique athlète féminine représentant le Togo.

«J’ai changé de nationalité du fait que je n’ai pas été qualifiée pour les Jeux Olympiques de Sydney. Pourtant, mes chances de ramener des médailles étaient excellentes. C’était une décision technique internationale, c’est-à-dire que les garçons étant plus performants que les filles, donc, la majorité des athlètes français était masculine. C’était la plus grande déception de ma carrière. Mais, je ne regrette rien car j’ai eu plus de chances de faire étalage de ma classe sous mes nouvelles couleurs», nous a confié Sandrine Thiebaud-Kangni.

L’athlète togolaise a aussi remporté, le 18 avril dernier, le 100 mètres du Skyline International Meeting à Maurice. Elle y avait fait un stage de quinze jours pour parfaire sa condition physique et faire les réglages nécessaires avant de démarrer sa saison en France. Elle sera de retour à Maurice le 14 mai prochain pour défendre son titre lors de cette même compétition.

«Après plusieurs visites à Maurice, j’ai constaté que le sport mauricien est en constante évolution. Il n’y a qu’à voir les performances mondiales de Stéphan Buckland et d’Éric Milazar pour voir la progression. Mais je vois aussi qu’il y a moins d’athlètes féminins; j’espère que dans les années qui suivent, les femmes mauriciennes vaincront leur timidité pour s’adonner en plus grand nombre au sport», a conclu Sandrine Thiebaud-Kangni.

Par Kamlesh Rajcoomar

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