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Un employé d’hospice battu à mort

Une histoire de chat serait-elle derrière tout ça ? Christian Herminette, 48 ans, employé à l’hospice St-Jean de Dieu à Pamplemousses, est décédé lundi dernier après être resté dans le coma depuis le 24 novembre dernier. Ce jour-là, Claudio Casse-Pierre, un pensionnaire du couvent âgé de 70 ans, lui avait asséné des coups de bâtons sur la tête.

Arrêté et incarcéré dès le lendemain du drame, le septuagénaire est accusé d’homicide. Selon des informations recueillies dans les milieux proches de l’hospice, Claudio Casse-Pierre aurait agressé Christian Herminette car celui-ci aurait tué un chat errant dont le pensionnaire s’occupait. La victime aurait, dit-on, éliminé l’animal à la demande de la direction car les chats errants commençaient à devenir une nuisance pour l’hospice. Nous n’avons pu avoir la réaction de la direction de l’hospice sur toute cette affaire.

Christian Herminette s’occupait de la maintenance depuis plus de 10 ans à l’hospice St-Jean de Dieu. Il a été agressé alors qu’il ramassait des dominos après une partie avec ses collègues. Claudio Casse-Pierre s’est approché de lui par derrière et lui aurait infligé des coups sur la tête avec un bâton entouré de feuilles de journaux. Il s’est ensuite enfui. Ce n’est que le lendemain matin qu’il a été retrouvé et arrêté.

La victime a été entre-temps transportée à l’hôpital où il est resté dans le coma pendant sept jours avant de rendre l’âme. Selon le rapport d’autopsie, il est mort d’une fracture du crâne et d’une lacération du cerveau.

Du côté de la famille Herminette à Calebasses c’est la consternation. «Avant son agression il ne m’a jamais dit qu’il avait tué un chat ni qu’il avait un problème quelconque avec un pensionnaire. J’ai été ahuri d’apprendre qu’il avait été frappé à coups de bâton sur la tête», déclare son épouse Aline, en secouant la tête d’un air triste.

«Il faut que l’agresseur paye pour son crime même s’il est vieux», ajoute Aline avec force.

Elle a encore du mal à croire que c’est par la faute de l’un des pensionnaires de l’hospice que son époux a péri.

Michaëlla Coosnapen

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