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«Brillant» selon ses proches, «pervers» d’après ses victimes

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Le jeune homme a retrouvé la liberté conditionnelle contre deux cautions de Rs 20 000 et Rs 15 000.

Qui se cache réellement derrière le visage d’ange de Shabaaz Choomka ? âgé de 18 ans, il aurait agressé sexuellement deux filles dans la même journée et répond de deux accusations de viol et de sodomie. Si ses proches le décrivent comme un jeune homme «intelligent et travailleur», pour ses victimes, il n’est rien d’autre qu’un «prédateur sexuel».

Il est fils unique et fait la fierté de ses parents qui résident à Pointe-aux-Piments. Fils «exemplaire», ex-étudiant d’un collège d’État du Nord de l’île, Shabaaz Choomka, 18 ans, est décrit par une de ses proches comme un gentleman. «Il est très poli. Tout le monde l’apprécie dans le village. C’est un jeune homme intelligent, brillant, qui passe la plupart de son temps à étudier. D’ailleurs, il a réussi avec succès ses examens du HSC passés en 2012. Ses parents projettent même de l’envoyer en Suisse pour des études universitaires. Shabaaz est très à l’aise avec les chiffres et veut devenir expert-comptable», avance notre interlocutrice.

Mais l’avenir du jeune homme est désormais en suspens. Il risque une lourde peine d’emprisonnement si jamais il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés. Une étudiante de l’université de Maurice, âgée de 20 ans, et une adolescente de 15 ans ont porté plainte contre lui pour viol et sodomie. Dans leurs déclarations, elles avancent avoir été violées le même jour et ce, à quelques minutes d’intervalle.

Tout remonte au 30 janvier. Ce jour-là, Shabaaz Choomka aurait donné rendez-vous à l’étudiante au Caudan avant de l’inviter au jardin Les Salines. Une fois sur place, Shabaaz Choomka l’aurait traînée de force dans un buisson avant d’abuser d’elle. Entre-temps, l’autre petite amie du jeune homme se serait, elle, pointée au jardin Les Salines car, le présumé agresseur lui aurait aussi donné rendez-vous à cet endroit. Sa sœur aînée raconte : «Ma sœur a vu cette fille sortir d’un buisson en pleurs. Quelques secondes après, Shabaaz est sorti à son tour. Elle lui a demandé ce qu’il avait fait à cette fille et il lui a répondu qu’il l’avait violée. Puis, il a ordonné à ma sœur de l’accompagner à son tour avant de la violer et de la sodomiser elle aussi.» Elle reconnaît par ailleurs que les deux présumées victimes sont amies.

«Elles se sont connues grâce à Facebook. C’est ainsi qu’elles ont appris qu’elles avaient le même petit ami.» Les accusations qu’elles ont proférées à l’encontre de Shabaaz Choomka pourraient-elles découler d’un coup monté afin de lui faire payer son infidélité ? Si les victimes et leurs proches assurent que ce n’est pas le cas, les proches du jeune homme, eux, sont persuadés que tel est le cas. «Elles ont voulu piéger Shabaaz pour se venger. La fille qui étudie à l’université venait à la maison de temps en temps. Quant à l’autre, nous ne la connaissons pas», affirme une proche du présumé suspect. Présenté en Cour le vendredi 8 février, Shabaaz Choomka a été libéré contre deux cautions de Rs 20 000 et Rs 15 000.

Dans une déclaration faite à la police en présence de son homme de loi, Me Rama Valayden, il a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec les deux filles en question, mais nie les avoir sodomisées. Aux dires de la présumée victime de 15 ans, les proches de Shabaaz Choomka sont venus implorer le pardon de sa famille pour qu’elle retire sa plainte et aurait même parlé d’un mariage arrangé pour laver l’honneur de la mineure. Mais chez les Choomka, on réfute en bloc ces allégations.

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