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Sowparnika n’est toujours pas scolarisée au Sri Lanka

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Sowparnika Agileswaran (à g.) en compagnie de ses parents et de son frère aîné quand ils vivaient des jours heureux à Maurice

Sa vie a basculé depuis le 8 mars dernier. Sowparnika Agileswaran, une Mauricienne âgée de 12 ans, née de parents sri lankais, a été forcée de quitter le pays pour le Sri Lanka ce jour-là en compagnie de ses parents et de son frère. Un départ dû au non-renouvellement du contrat de son père, Nadarajan Iyer Agileswaran, prêtre tamoul. Elle n’a toujours pas trouvé un établissement secondaire pour poursuivre ses études dans le pays de ses parents.

Toute la famille Agileswaran se trouve actuellement au Sri Lanka. Le 5 novembre dernier, dans une lettre adressée au président du ‘Shir Vinayagur Seedalamen Kovil’ de Beau-Vallon, Devan Armoogum, le père de la jeune Mauricienne explique que «it’s very difficult for the children to get school because schools are not in English medium».

Durkabarshan, 14 ans, frère aîné de Sowparnika, est né au Sri Lanka. Il a cependant grandi à Maurice et parle couramment le créole, le français et l’anglais.

Avant de quitter le pays avec ses parents et sa soeur, il fréquentait le collège Impérial où il étudiait en ‘Form 3’. La jeune Sowparnika, née à Maurice, était, elle, en ‘Form 1’ au collège Lorette de Mahébourg

Le prêtre tamoul écrit aussi que «I haven’t searched for any job yet because I still have faith in you (Ndlr: Les dirigeants du kovil de Beau-Vallon ont fait plusieurs demandes pour que le prêtre Nadarajan Iyer Agileswaran obtienne un nouveau ‘work permit’ mais en vain à ce jour) … please think of my children and their future».

Nadarajan Iyer Agileswaran demande aussi au président du ‘Shir Vinayagur Seedalamen Kovil’ comment s’est passée la fête du Govinden : «How was the Govinden ? Was it nice ? I hope the prayers were good. This is my first Govinden month which I missed. I miss it very much».

La lettre du prêtre tamoul se termine par un appel à l’aide : «Once more, my family and I are still counting on you all. Please pray for us and think of my childrens’ future. We will be waiting for you».

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