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Un mariage se termine dans le sang

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Le présumé agresseur de Rajesh Tondrayen

Une discussion est à l’origine d’une vive altercation qui a dégénéré en rixe sanglante lors d’une cérémonie nuptiale à Saint-Hubert. Bilan : deux blessés graves admis à l’hôpital. Le présumé agresseur, un habitant de Cluny, a été admis à l’hôpital Nehru alors que la victime est, pour sa part, soignée à l’hôpital SSRN.

C’est aux alentours de 19h30 que le drame s’est produit dimanche dernier. Rajesh Tondrayen, 37 ans, un habitant de Beau-Vallon, est sérieusement blessé au cou avec une bouteille brisée.

Son présumé agresseur, Rengasamy Veeramalay, 44 ans, un vigile habitant Cluny, est passé à tabac par les amis de la victime avant d’être arrêté par les policiers du poste de police de Cent Gaulettes.

Grièvement blessé à la tête et au visage, Rengasamy Veeramalay a été transporté à l’hôpital Nehru à Rose-Belle. À jeudi dernier, jour où nous mettions sous presse, il était toujours placé sous surveillance policière dans la salle réservée aux détenus.

Un des témoins de l’agression raconte que l’agresseur a renversé une table avant de s’en prendre à Rajesh Tondrayen à la suite d’une discussion. Celui-ci, blessé, est admis dans un premier temps à l’hôpital Nehru avant d’être transféré à l’hôpital SSRN.

À jeudi dernier, son état de santé inspirait de vives inquiétudes. De sources hospitalières, nous avons appris que Rajesh Tondrayen a été placé sous respiration artificielle.

C’est l’inquiétude chez les proches de deux hommes. Ceux de Rajesh Tondrayen sont angoissés ; ils n’ont pas voulu faire de commentaires.

Sinda, 68 ans, la mère du présumé agresseur, dit, pour sa part, que son fils a été roué de coups alors qu’il tentait de se défendre : «Il a reçu des coups. Il est grièvement blessé à la tête et au visage».

La vieille dame, les larmes aux yeux, explique que c’est le lendemain de l’agression qu’elle a su que son fils avait été arrêté et hospitalisé à l’hôpital Nehru : «Mo bolom ti fini gagne nouvel 2h du matin mais li pane dire mwa narnié. Mo ti dire mo garçon na pas bisin alle sa mariaz la. Line persisté line allé. Guet kine arrive li aster».

Sinda ajoute que Rengasamy aime la bouteille. : «Son épouse et sa fille de 9 ans ont quitté le toit conjugal parce qu’il boit trop. Il ne m’écoute pas quand je lui parle».

Son époux, Armoogum, 70 ans, soutient, pour sa part, qu’il s’était, lui aussi, rendu au mariage du fils de sa cousine à Rose-Belle où s’est tenue la cérémonie religieuse mais qu’il ne s’était cependant pas rendu à la réception à Camp Falbert, un quartier de Saint-Hubert où habite sa cousine : «Saren (Ndlr : c’est ainsi qu’on appelle Rengasamy à la maison) était parti à la réception avec mon frère».

Le vieil homme souligne que c’est aux alentours de 2h du matin qu’il a été informé de l’arrestation de son fils : «C’est mon gendre qui est venu me dire que mon fils avait été arrêté après avoir agressé un des hôtes de la belle-fille de ma cousine». Lui aussi s’insurge contre le fait que son fils cadet a un penchant pour l’alcool : «Tou coup li boire li fané».

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