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L’art et la lutte

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L’artiste se bat pour pouvoir sortir son disque.

En attendant son concert à l’Institut français de Maurice, prévu le 16 février, l’artiste nous ouvre son cœur et nous parle de sa musique et des nombreuses difficultés rencontrées autour de la sortie de son nouvel album.

«Caroline, Ayo mama.» Le refrain est plutôt connu. Ce que l’on sait moins, c’est que Damien Elisa lutte depuis un bon moment pour pouvoir enfin sortir son nouvel album. Afin de recueillir les fonds nécessaires pour atteindre son objectif, il a sorti le CD quatre titres Caroline l’année dernière. Son full album succédera à N Mots (2004), Deux minutes (2006) et P’tit Zik (2009).

«Les quatre titres du CD Caroline vont figurer sur l’album, avec en plus des bonus tracks. Mais avant tout, j’ai besoin d’argent pour couvrir tous les frais de la réalisation de cet album. Ce serait bien que les gens achètent Caroline pour m’aider à financer l’album qui est quasiment prêt au niveau des compositions. Le concert du 16 février sera aussi l’occasion pour moi de jouer les quatre morceaux du CD», explique le claviériste qui, dans le passé, a notamment joué avec Kaya et le groupe Cassiya.

L’artiste doit faire face à pas mal de soucis qui retardent la sortie de ce nouveau disque qu’il compte autoproduire. «Je ne vais pas entrer dans les détails, mais je pense qu’il faut revoir tout ce qui touche à la production. Je pense que le milieu de la musique fonctionne comme un business, avec des investissements assez énormes. Justement, il faut une formation au métier de producteur car, c’est tout de même un aspect primordial quand on crée un album. L’esprit d’entreprise, la diplomatie, l’esprit d’ouverture sont autant de choses qui, pour moi, méritent une formation purement professionnelle car, c’est du sacré boulot. Heureusement, malgré mes tribulations, j’ai eu un bon soutien, notamment grâce à l’Institut français de Maurice et Maista qui m’a énormément soutenu», lance l’artiste, lauréat de la bourse Visa pour la Création 2010 de Cultures France. Il a passé trois mois dans ce pays où il a fait de belles rencontres.

Et l’album, il sera comment ? «Il résultera d’un travail autour du séga, un peu comme dans Caroline, notamment au niveau des rythmes avec, bien sûr, d’autres influences, mais ce sera principalement mon approche», répond le musicien qui joue aussi du synthétiseur, de l’harmonica et de la flûte, entre autres. 

L’homme, qui a aussi joué avec Linley Marthe et Joe Zawinul, et côtoyé plusieurs musiciens et producteurs (dont ceux qui connaissent bien le chanteur Claude Nougaro) a besoin d’environ Rs 150 000, et fait appel à tous les sponsors qui pourraient l’aider dans son entreprise. Ces derniers peuvent le contacter par mail : damienelisa@hotmail.com.

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