Un des responsables du recrutement des apprentis jockeys, Ravi Rawa, est quelqu’un qui a une grande expérience dans ce domaine.
D’ailleurs, il occupait les fonctions de ‘riding master’ au sein du MTC dans un passé récent. Lui-même a été en stage dans les académies de jockeys de plusieurs pays : l’Australie, l’Irlande, l’Afrique du Sud, l’Inde, l’Angleterre et Dubayy.
«L’achat d’un cheval mécanique est important. Car ce sera bon non seulement pour nos apprentis jockeys mais aussi pour les cavaliers mauriciens. Avec un cheval mécanique, ils pourront ‘keep fit’ et aussi progresser davantage». Propos de Ravi Rawa.
Ce dernier est à l’œuvre depuis deux à quelques semaines pour le recrutement des apprentis jockeys. S’il y avait plus d’une centaine de postulants, seulement une vingtaine recevront prochainement une lettre de convocation ; ils devront se rendre à Floréal pour une deuxième sélection. «Cette fois-ci, je compte les mettre sur un cheval pour voir comment ils s’adaptent et pour voir s’ils n’ont pas peur», nous confie Ravi Rawa.
L’ex-riding master affirme qu’il songe à prendre les aspirants apprentis jockeys en photo ou même les filmer afin de mieux voir et revoir leur posture sur un cheval. Cet exercice terminé, dix candidats seront choisis. «Ils suivront un stage de quatre mois dans l’après-midi car il faut prendre en considération que ces jeunes sont encore à l’école», déclare notre interlocuteur.
Et là les choses sérieuses vont débuter. «Ils commenceront à tout apprendre. Ils effectueront le ‘grooming’, c’est- à- dire faire un box de cheval, apprendre à nettoyer un coursier, lui donner à manger et à boire. Je leur enseignerai l’anatomie d’un cheval», fait-il comprendre.
Après quatre mois de stage, Ravi Rawa compte mettre les aspirants apprentis une fois de plus à l’épreuve. « Cette fois-ci, ce sera bien ‘tough’ car j’effectuerai des tests sur leur ‘fitness’», dit-il. Après une nouvelle sélection, cinq aspirants apprentis seront retenus. Et seulement deux seront envoyés en Afrique du Sud pour un stage de perfectionnement.
«À mon avis, ce sera mieux que les deux aspirants apprentis soient formés à Maurice pendant une période de six mois avant d’être envoyés en Afrique du Sud. Car avec une bonne base, ils ne risquent pas d’éprouver des difficultés à s’adapter et à communiquer», déclare Ravi Rawa.