• «Sega Tipik Sa» : un documentaire pour découvrir et célébrer dix ans de reconnaissance
  • Un sexagénaire succombe à ses blessures après une agression - Yash, le fils d’Anand Lutchmon : «Mo papa inn trouv lamor dan rann enn servis»
  • Chrysalide, 20 ans d’une riche aventure
  • Shameem Dewanuth décède quelques heures après un accident de la route - Sa sœur Shaheen : «Nous devons chérir nos êtres chers tant que nous en avons l’occasion…»
  • Future Hope : une promesse, une mission
  • Wazil Meerkhan et Dylan Carman plaident coupable dans le cadre de la mort de la WPC Raghoo - Pooja, la sœur de la victime : «Notre famille n’a toujours pas pu remonter la pente…»
  • Movember : au cœur des hommes, les hommes à cœur
  • Contrat d’exclusivité du Champ-de-Mars : le MTC se remet en selle
  • «Moana 2» : l’aventure magique sous les tropiques reprend
  • Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»

Le gouvernement l’emportera, l’Opposition aussi !

elections.jpg

Pour Sam Lauthan (à g.), les réalisations gouvernementales feront gagner à l’alliance MMM/MSM les élections générales à Plaine Verte. Un avis que ne partage pas Siddick Chady qui estime, lui, que les habitants n’ont jamais demandé ces réalisations

Non à la partielle, tonnent les mauves. Oui aux élections générales anticipées, répondent les rouges.

Du côté du MMM/MSM, on ressasse le leitmotiv de Bérenger : gaspillage d’argent que d’aller vers une élection partielle. Pour les Travaillistes, il y a urgence d’aller à des élections générales anticipées, comme l’a réclamé le leader Navin Ramgoolam.

Dans les deux camps, ils sont sûrs d’une chose : ils vont gagner à Plaine Verte lors des prochaines législatives et ce, paraît-il, peu importe la date choisie pour ce scrutin national.

À écouter Sam Lauthan, ministre et élu du gouvernement de la circonscription, confiant de retrouver son ticket, la question ne se pose même pas quant à l’issue du scrutin après les élections législatives de l’an prochain. «Je n’ai aucun doute. Il n’y a qu’à circuler dans la circonscription pour constater de visu les réalisations du gouvernement», lâche-t-il, gonflé à bloc.

Mais qui a dit que l’amélioration des infrastructures fait gagner les élections ? Cette question en forme de provocation vient de l’insaisissable Siddick Chady, député démissionnaire, qui, de par son départ du Parlement, fait accélérer la date des élections générales. «Les habitants de Plaine Verte n’ont pas demandé ces réalisations dont le gouvernement se flatte. Ce que les habitants souhaitaient, c’est  que les jeunes trouvent de l’emploi et qu’on éradique le problème de la drogue,» dit Siddick Chady, qui, dès sa démission, travaille déjà la circonscription No 3 «pour un ticket du PTR l’an prochain.»

Il ne voit pas pourquoi Navin Ramgoolam ne lui fera pas confiance- malgré sa démission de l’Assemblée nationale après avoir pris ses distances du PTr- lui qui, aux élections de l’an 2000, fut le seul candidat rouge à s’être introduit dans la citadelle mauve, se faisant élire juste derrière Sam Lauthan.

Mais cette fois-ci, Chady dit qu’il compte bien travailler pour l’élection des deux autres candidats que Navin Ramgoolam placera dans la circonscription No 3.

Si, valeur du jour, on ne sait pas encore de qui il s’agit, les deux colistiers malheureux de 2000, les Drs Abu Kasenally et Anwar Husnoo, labourent déjà la circonscription. Alors que le Dr Husnoo met en avant «les problèmes économiques des Mauriciens insatisfaits du gouvernement», le Dr Kasenally, lui, parle déjà de «majorité silencieuse» qui votera l’Opposition.

Autre élément, de l’alliance gouvernementale cette fois, Anwar Oomar- celui qui s’est fait doubler par Siddick Chady en 2000- ne voit pas, lui non plus, comment le gouvernement va

perdre à la Plaine Verte. «Tous les grands projets seront terminés en décembre.» Et à suivre sa logique, les habitants devraient être reconnaissants.

Bref, tout le monde remportera les élections qui, selon les éventuels candidats de l’Opposition, devraient avoir lieu avant l’échéance du mandat du présent gouvernement alors que les prétendants à l’investiture de l’alliance MSM/MMM mettent l’accent sur la nécessité d’aller jusqu’au bout de leur mandat. Et tant pis pour la démocratie si la partielle est passée à la trappe.

Archive: