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Sale by levy : les avoués contre-attaquent

Les avoués réagissent aux critiques. La ‘Law Society’, association regroupant les avoués, organise une importante réunion demain et ce, après les allégations de corruption portées contre eux devant la commission d’enquête sur la vente à la barre.

Interrogé hier matin sur la nature de la réunion, Me Narendra Appajala, président de la ‘Law Society’, nous a déclaré que «c’est une réunion d’information pour tous les avoués». Il ne veut cependant pas faire de déclaration supplémentaire sur l’agenda.

Depuis que la commission d’enquête sur la vente à la barre (sale by levy) présidée par sir Victor Glover a débuté ses travaux, les noms de plusieurs avoués ont été balancés par des victimes qui les accusent d’être corrompus. Après avoir écouté plusieurs victimes, sir Victor Glover aurait dressé une première liste des avoués qui font l’objet de pratiques douteuses. Ladite liste aurait été remise à la police.

Mardi dernier, Me Afzal Agowan a été arrêté par l’‘Independent Commission Against Corruption’ (ICAC). Six chefs d’accusation provisoires pèsent sur lui sous la section 6(4) de la ‘Prevention of Corruption Act’. L‘homme de loi a été libéré après avoir fourni une caution et signé une reconnaissance de dettes.

Un autre avoué, Me Iqbal Dauhoo, risque d’être interpellé demain. Ce dernier sera invité à donner des explications sur diverses allégations de corruption formulées contre lui. Nous n’avons pu avoir une déclaration de lui. À hier, il n’était pas rentré d’un voyage à Rodrigues.

Vendredi dernier, les noms d’autres avoués ont été balancés devant la commission. Christian Tonta a, entre autres, allégué que l’avouée Aisha Jeewa, secrétaire de la ‘Law Society’, aurait demandé Rs 50 000 au lieu de Rs 20 000 en vue des démarches pour éviter une saisie de ses biens. Mais lorsque celle-ci a été invitée à venir déposer, elle a apporté un démenti aux allégations avec preuves à l’appui.

Contacté hier après-midi, Hassenjee Ahmod, porte-parole des victimes du système de la vente à barre, se dit satisfait du changement d’attitude de la part du président de la commission d’enquête et de ses deux assesseurs à l’égard des victimes.

Hassenjee Ahmod ajoute qu’il apprécie aussi le travail effectué par l’ICAC suite aux dénonciations des victimes : «Mo ti tracassé au début car l’ICAC pa ti pé réagir, aster nu sel souhait sé ki arrestation continié.»

Il souligne cependant une fausse note : «Je ne comprends toujours pas comment le gouvernement peut instituer une commission d’enquête et permettre en même temps la continuité du système de la vente à la barre. »

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