Chris, avec son arcade sourcilière suturée
Ils étaient partis jouer aux courses mais ce sont des coups qu’ils ont récoltés. Quatre habitants de Quatre-Bornes allèguent avoir été tabassés par des videurs devant la porte d’une discothèque dimanche dernier.
Œil au beurre noir, arcade sourcilière suturée, lèvres enflées, dent brisée, corps marqués de coups, t-shirt en lambeaux : c’est le triste bilan d’une sortie de quatre jeunes et deux de leurs amis après une altercation verbale avec des videurs.
Après avoir informé les policiers de leur agression, deux d’entre eux se sont rendus à l’hôpital Victoria avec une ‘Form 58’ en main.
Ce jour-là, racontent Logan, 21 ans, Xavier, 22 ans, Chris, 18 ans, Désiré, 19 ans, Eric, 23 ans, et Gian, 20 ans, ils étaient partis jouer aux courses à l’un des comptoirs du Tote depuis 12h. (Les prénoms utilisés sont fictifs). C’était le jour de la ‘Maiden Cup’.
Désiré explique qu’il a rencontré un de ses amis lorsqu’il est arrivé au comptoir du Tote des basses Plaines Wilhems. Ce dernier, dit-il, est videur et travaillait dans une discothèque qui organisait une matinée dansante ce jour-là. La conversation terminée, Désiré est retourné auprès de ses amis pour suivre l’évolution des courses.
Désiré raconte aussi qu’aux alentours de 17h, soit après la 8ème et dernière course, il est parti à la rencontre de son ami qui était à ce moment-là, à l’intérieur de la discothèque. Mais là, il devait avoir une altercation avec quatre videurs qui se trouvaient devant la porte de la discothèque : «Ils m’ont insulté et l’un d’eux m’a poussé. Lorsque mes amis sont intervenus, ils ont commencé à nous donner des coups».
Chris s’en est sorti avec quatre points de suture à l’arcade sourcilière, Eric a eu une dent brisée et le t-shirt en lambeau. Deux autres ont été passés à tabac. «Nous avons reçu des coups de poing et des coups de pied», dit l’un d’eux. Les deux autres avaient réussi à prendre la fuite.
Les six habitants de Quatre-Bornes se sont directement rendus au poste de police pour porter plainte et bénéficier d’une assistance policière. Nous n’avons pu avoir une déclaration de la direction de la discothèque.