Le député Gérard Grivon (en médaillon) souligne que de nombreux travaux ont été effectués dans cette région pour le bien-être des pèlerins et des habitants de la localité
Les petits plats ont été mis dans les grands. Plusieurs millions de roupies ont été déboursées pour l’aménagement de Ste-Croix et de ses environs pour rendre le pèlerinage des fidèles du bienheureux Père Laval plus confortable.
Le pèlerinage au caveau du bienheureux Père Laval est prévu pour ce mercredi 8 septembre. Des milliers de Mauriciens vont converger, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 septembre, vers le tombeau de ce prêtre venu de l’Hexagone en 1841 (voir hors-texte) qui est devenu lieu de pèlerinage.
Les fidèles vont noter des changements de taille cette année lors de leur pèlerinage à Ste-Croix. Les routes menant à l’église ont été élargies et asphaltées. Des drains, des trottoirs et deux aires de stationnement ont été aménagés. Des mains courantes et des lampadaires ont été installés. Des palmiers ont été plantés le long d’une allée menant à l’église. Ste-Croix s’est refait une beauté en moins d’un mois.
Le député et PPS de la circonscription No 4, Gérard Grivon, déclare que les autorités ont réalisé un vieux rêve des habitants de cette localité de Port-Louis avec ce projet d’aménagement et d’embellissement : «Nous avons donné à Ste-Croix un nouveau look. Nous avons travaillé avec les forces vives de la région à la réalisation de ce projet.»
Gérard Grivon ajoute que plusieurs ministères ont mis la main à la pâte pour la réalisation de ce premier projet d’aménagement et d’embellissement dans cette région. La municipalité de Port-Louis a aussi, dit-il, apporté sa part de contribution aux travaux qui ont coûté plus de Rs 25 millions.
Le député et PPS de la circonscription No 4 explique que la route Nicolay subira, elle aussi, un coup de neuf dans un deuxième temps de même que le poste de police d’Abercrombie et les routes avoisinantes : «Nous voulons le même environnement partout.»
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L’histoire de la paroisse de Ste-Croix
Zamor Bongoût, originaire de Pondichéry et converti au christianisme, informe le bienheureux Père Laval qu’il va construire une chapelle sur une parcelle de terre à Port-Louis, dans une région appelée ‘La Prairie’. Le Père Laval décide alors de l’appeler ‘La Ste-Croix’. La chapelle a été bénie le 18 juin 1848 par Mgr Collier. Trop étroite, elle a été agrandie à plusieurs reprises pour accueillir le nombre grandissant de fidèles, avant de devenir une paroisse en 1881. La construction d’alors, avant d’être dévastée en 1960 par le cyclone Carol, se dressait sur la pelouse qui s’étend devant l’actuelle église. Celle-ci fut conçue, tout de béton, en 1965, par l’architecte Pierre Desmarais. Le 23 mai 1968, l’église flambant neuve a été bénie par Mgr Jean Margéot.
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De Normandie à Ste-Croix
Père Laval ou un messager de l’Évangile. Né en Normandie, en France, le 18 septembre 1803, Jacques Désiré Laval est d’abord médecin. Il devient séminariste à St-Sulpice et est ordonné prêtre le 2 décembre 1838. Il exerce son ministère comme curé du village de Pinterville. Désirant se dévouer davantage à l’évangélisation des Noirs d’Afrique, il devient religieux dans la congrégation du St-Esprit. Il arrive à Maurice en 1841. Il demande de pouvoir travailler avec les Noirs qui venaient d’être libérés de l’esclavage. Il passe des heures à leur enseigner l’Évangile. Son amour pour Jésus crucifié fait de lui un modèle de patience pour les Noirs. Le Père Laval meurt le 9 septembre 1864. Quarante mille personnes assistent à ses funérailles à la Cathédrale; le cortège funèbre se rend par la suite à Ste-Croix où il avait demandé d’être enterré. Depuis, des pèlerins de toutes les religions viennent par milliers se recueillir sur son tombeau. Le Père Laval est béatifié par le Pape Jean-Paul II le dimanche 29 avril 1979 en la basilique St-Pierre à Rome.
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Les inconvénients
Côté pile : les travaux d’aménagement et d’embellissement de la région de Ste-Croix; côté face : les parents des enfants fréquentant la Père Laval RCA School sont mécontents. La raison principale demeure le retrait d’un passage pour piétons et l’absence de trottoirs devant l’école depuis la fin des travaux : «En sortant de l’enceinte de l’école, les enfants se retrouvent directement sur la rue maintenant», explique une mère. De plus, depuis que des mains courantes ont été installées, les enfants, dit-elle, doivent emprunter un passage se trouvant devant l’église avant de traverser la route pour entrer dans la cour de l’école. «Plus de 500 élèves doivent désormais passer devant l’église depuis que le passage pour piétons a été retiré. Nous voulons la sécurité de nos enfants», explique un père. Il y a un poteau indicateur d’un passage pour piétons mais sans le tracé du passage en question (voir photo). Des parents ont écrit aux autorités à cet effet.