La Gare Victoria en deuil après l’incendie d’un de ses monuments: l’ancienne poste de la capitale
Elles ont bien crépité, les flammes. Plus d’une semaine qu’elles ont ravagé magasins, restaurants et étaux de marchands ambulants. Tout cela pour dire que notre pays a connu une semaine au cours de laquelle près de quatre incendies ont éclaté.
Le 4 août, ce furent les anciens bureaux de la NTC qui furent la proie des flammes, de même que l’ancien poste de Port-Louis qui assurait quand même certains services. Le même jour, à Vacoas, le Francis Store flambait aussi.
Le lendemain, pas moins de quatre commerces partirent en fumée, toujours à la gare Victoria. N’oublions pas non plus que le samedi 31 juillet, le «château français», bâtiment centenaire, brûla aussi à… Port-Louis.
Coïncidence ? Les spéculations vont bon train. Mais les membres de la Street Vendors Association de Port-Louis, les plus concernés dans les incendies (leurs étaux ont été carrément dévastés lors des incendies à la gare Victoria), ont démenti les allégations selon lesquelles ces incendies étaient allumés intentionnellement dans le but de les déloger.
C’était lors de la conférence de presse qui avait eu lieu ce vendredi sur les ruines mêmes de l’incendie de l’ancienne poste : «Ena journaux kine spéculé ki tou sa difé là ine fer pou déloze nous, mai li pa vrai, o contraire, nou pé gagne bokou soutien ek gouvernement et la mairie de Port-Louis», a dit Hyden Ranan, président de l’association.
Par Stephane Chinnapen