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Un policier s’écrase contre un mur

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Azaghen Valayden a travaillé pendant plus de neuf dans l’unité de la SMF avant d’être muté à la force régulière

Une mort atroce. Azaghen Valayden, 33 ans, roulait à mobylette quand son véhicule, une Suzuki (150 chevaux), a dérapé pour terminer sa course violemment contre un mur à Quatre-Bornes alors qu’il débouchait de la rue Guy Forget pour emprunter la rue Bernardin de St-Pierre. Il est décédé d’une fracture du crâne.

«La tisane après la mort.» Quelques habitants de la rue Guy Forget sont indignés. «Il a fallu la mort d’un homme pour qu’une ligne blanche soit peinte pour marquer un arrêt car en face il y a un mur et le conducteur doit déboucher dans la rue Bernardin de St Pierre», déplore l’un d’eux, gérant d’un commerce.

Selon certains témoignages, une demande dans ce sens a été faite plus d’un mois auparavant mais «aucune action n’a été prise jusqu’à la mort de ce jeune policier.»

En effet, jeudi dernier vers 10h35, la ligne indiquant un arrêt a été tracée devant la boutique Sunny. En face, sur le sol près du mur, un bouquet est posé à l’endroit où le corps de la victime a été retrouvé en ce fatidique lundi 2 août vers 00h50.

Laval (prénom fictif utilisé), un témoin, raconte que c’est le bruit sourd d’une collision qui a attiré son attention quelques secondes après l’accident : «Il était environ 00h30. J’ai entendu le bruit d’une violente collision. Je suis sorti pour m’enquérir de ce qui se passait. » L’horreur de la scène se présente à sa vue : un homme a le crâne ouvert. «J’ai immédiatement appelé les secours, c’est-à-dire, la police et le SAMU», poursuit notre interlocuteur. Il est déjà trop tard. La violence avec laquelle le motocycliste a heurté le mur ne lui a laissé aucune chance.

Selon le récit de Laval, ce n’est qu’aux environs de 02h00 que le mort a été conduit à l’hôpital Victoria, à Candos. C’est en arrivant à l’hôpital que l’identité de la victime est connue : Azaghen Valayden, un policier de Flic-en-Flac.

Funérailles émouvantes

L’autopsie a conclu à une fracture du crâne. Sous l’impact du choc, le casque intégral a été arraché et le motocycliste s’est violemment heurté la tête contre un pylône devant le mur.

Comment Azaghen a-t-il pu diriger sa mobylette directement vers le mur ? D’après Laval, il est possible que le motocycliste ait tenté d’éviter un autre véhicule qui négociait le tournant menant vers la rue Guy Forget, Quatre-Bornes : «Il a sans doute voulu éviter un engin qui venait en sens inverse. En bifurquant sur sa droite, il a perdu le contrôle de sa mobylette et il est entré droit dans le mur».

Vaneghen, 29 ans, le jeune frère d’Azaghen, que nous avons rencontré deux jours après le drame, est dans le flou total : «Nou pa pé compran couma sa accident la ine arrivé.» Il se rappelle qu’Azaghen «est sorti de la maison vers 11h00 dimanche dernier pour se rendre chez ses cousins à Belle-Rose.» Durant ses jours de congé, il aimait rendre visite à ses proches et à des amis. «Il avait accompagné ses cousins à l’hôpital Victoria le même soir pour faire admettre leur oncle Nadess qui souffrait de problèmes cardiaques», nous dit Vaneghen, qui ajoute : «Nous ne nous sommes pas inquiétés quand il n’est pas rentré à la tombée de la nuit car il a l’habitude de rentrer tard. »

Vers 02h00, des policiers en uniforme sont venus les informer de la terrible nouvelle.

Coïncidence, le jour de son enterrement, soit lundi dernier, il devait prendre un poste à la ‘Enquiry Pool’ de Flic-en-Flac : «Il avait été affecté à cette unité. Il était content vu qu’il allait avoir un horaire fixe de travail. » Le constable Valayden a été incinéré au cimetière de Phoenix après les dernières notes du ‘Last Post’. Il était le fils d’un ex-policier, Sanjeeven Valayden, mort il y a dix ans des suites d’une complication cardiaque.

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